Le ministère dit répondre aux attentes des maires et après les annonces d'Emmanuel Macron en mai dernier. La circulaire prévoit que les Préfets informeront les maires qui en font la demande sur l’état général de la menace sur le territoire de leur commune.
Informer et signaler
"Cette circulaire prévoit en outre la désignation, au sein des services de l’Etat, d’interlocuteurs de proximité pour permettre aux maires de signaler, en temps réel, une situation de radicalisation présumée, et garantit aux maires un retour systématique sur les signalements qu’ils effectuent" précise le ministre dans un communiqué.
Une charte de confidentialité
Enfin, elle autorise le préfet, dans certaines situations, à transmettre personnellement au maire des informations confidentielles nominatives, par exemple pour attirer son attention sur le profil d’un employé municipal présentant un risque de radicalisation, ou encore sur les risques associés au subventionnement d’une association ou d’un commerce. Pour garantir la confidentialité des échanges une charte sera signée entre le préfet, le maire et le procureur de la République.
Pour le ministre de l’Intérieur, "la politique de prévention de la radicalisation repose sur la mobilisation de tous, pour mieux déceler les signaux faibles." Et de poursuivre : "Grâce à cette circulaire, les maires seront mieux informés, et les Français mieux protégés".