Depuis 2017, les UDAF de Franche-Comté réalisent chaque année une enquête d’envergure dans chacun des départements de la région portée par l’URAF BFC. Le questionnaire est le fruit d’une réflexion collégiale et multi-partenarial. Les échantillons sont construits selon des méthodes statistiques. L'année 2019 a été consacrée à l'étude de l'impact des grands-parents dans les familles. 1 598 parents ont participé à cette enquête en région dont 274 dans le Doubs.
Les grands axes relevés dans cette étude :
Des parents qui donnent une place importante aux grands-parents : La figure positive des grands-parents aidants et aimants est largement partagée, selon l'UDAF qui indique que les parents ont de fortes attentes vis-à-vis d’eux. "64% souhaitent qu’ils passent du temps avec leurs petits- enfants quel que soit le contenu, 4 à 5 sur 10 % espèrent qu’ils partagent des passions, des activités ou encore des valeurs, des convictions et 37% l’histoire familiale".
Une place de choix dans l’éducation des petits-enfants : Si la norme actuelle place les parents comme responsables de l’éducation de leurs enfants, les grands-parents n’en restent pas moins des acteurs privilégiés, est-il précisé dans l'étude. Pour 53% des ménages, la grand-mère maternelle à une place importante dans l’éducation de leurs enfants.
Remarque : Cette place ne se traduit pourtant pas par un rôle aux contours bien définis.
Des rencontres intergénérationnelles "fréquentes et régulières". : 65% des ménages rencontrent la grand-mère et 63% le grand-père maternels une à plusieurs fois par mois. 5 sur 10 visitent les grands-parents paternels à cette même fréquence. "L’utilisation des modes de communication est complémentaire et non substitutive aux rencontres. Les contacts entre grands-parents et petits-enfants sont donc nombreux", explique l'UDAF.
Des solidarités familiales nécessaires à la conciliation des temps professionnels et familiaux des parents. : La place des grands-parents auprès des petits-enfants se construit aussi à travers des solidarités fortes : 64% des ménages ont reçu leur aide. 5 personnes sur 10 accueillent les petits-enfants durant les vacances (4 sur 10 en journée s’ils ne sont pas scolarisés). "Ces services restent cependant occasionnels. Mais quelle que soit leur fréquence, l’aide à la garde des enfants est jugée indispensable par la moitié des parents concernés. Ils n’ont donc pas d’autre alternative", conclut l'UDAF.
Les infos +
- L’Observatoire de la famille permet de prendre en compte des besoins et attentes que l’on n’a pas pu mesurer par ailleurs, de justifier ou de réajuster des choix après avoir quantifié les phénomènes.
- Quatre missions pour améliorer la vie des familles :porte-parole des familles, expert de leurs réalités de vie, réseau de services aux familles et animateur associatif
- L’UDAF du Doubs est un maillon de ce réseau régional uni pour les familles qui mobilise 1300 bénévoles et salariés et suit 15 600 ménages quotidiennement.