Quelle place les grands-parents prennent-ils dans les familles du Doubs ?

Publié le 24/02/2020 - 11:53
Mis à jour le 28/02/2020 - 14:36

A l’occasion de la fêtes des grand-mère, nous partageons ce 1er mars 2020 une étude publiée par L’UDAF (union départementale des associations familiales) du Doubs. Cette dernière porte sur le rôle des grands-parents dans le département du Doubs. Elle a été menée par l’observatoire de la famille en partenariat avec caisse nationale des allocations familiales et l’union nationale des associations familiales

© Skalekar1992/ Pixabay ©
© Skalekar1992/ Pixabay ©

Depuis 2017,  les UDAF de Franche-Comté réalisent chaque année une enquête d’envergure dans chacun des départements de la région portée par l’URAF BFC. Le questionnaire est le fruit d’une réflexion collégiale et multi-partenarial. Les échantillons sont construits selon des méthodes statistiques.  L'année 2019 a été consacrée à l'étude de l'impact des grands-parents dans les familles. 1 598 parents ont participé à cette enquête en région dont 274 dans le Doubs.

Les grands axes relevés dans cette étude :

Des parents qui donnent une place importante aux grands-parents : La figure positive des grands-parents aidants et aimants est largement partagée, selon l'UDAF qui indique que les parents ont de fortes attentes vis-à-vis d’eux. "64% souhaitent qu’ils passent du temps avec leurs petits- enfants quel que soit le contenu, 4 à 5 sur 10 % espèrent qu’ils partagent des passions, des activités ou encore des valeurs, des convictions et 37% l’histoire familiale".

Une place de choix dans l’éducation des petits-enfants : Si la norme actuelle place les parents comme responsables de l’éducation de leurs enfants, les grands-parents n’en restent pas moins des acteurs privilégiés, est-il précisé dans l'étude. Pour 53% des ménages, la grand-mère maternelle à une place importante dans l’éducation de leurs enfants.

Remarque : Cette place ne se traduit pourtant pas par un rôle aux contours bien définis.

Des rencontres intergénérationnelles "fréquentes et régulières". : 65% des ménages rencontrent la grand-mère et 63% le grand-père maternels une à plusieurs fois par mois. 5 sur 10 visitent les grands-parents paternels à cette même fréquence. "L’utilisation des modes de communication est complémentaire et non substitutive aux rencontres. Les contacts entre grands-parents et petits-enfants sont donc nombreux", explique l'UDAF.

Des solidarités familiales nécessaires à la conciliation des temps professionnels et familiaux des parents. : La place des grands-parents auprès des petits-enfants se construit aussi à travers des solidarités fortes : 64% des ménages ont reçu leur aide. 5 personnes sur 10 accueillent les petits-enfants durant les vacances (4 sur 10 en journée s’ils ne sont pas scolarisés). "Ces services restent cependant occasionnels. Mais quelle que soit leur fréquence, l’aide à la garde des enfants est jugée indispensable par la moitié des parents concernés. Ils n’ont donc pas d’autre alternative", conclut l'UDAF.

Les infos +

  • L’Observatoire de la famille permet de prendre en compte des besoins et attentes que l’on n’a pas pu mesurer par ailleurs, de justifier ou de réajuster des choix après avoir quantifié les phénomènes.
  • Quatre missions pour améliorer la vie des familles :porte-parole des familles, expert de leurs réalités de vie, réseau de services aux familles et animateur associatif
  • L’UDAF du Doubs est un maillon de ce réseau régional uni pour les familles qui mobilise 1300 bénévoles et salariés et suit 15 600 ménages quotidiennement. 
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Journée nationale de la résilience 2025 : la préfecture de la Haute-Saône lance son appel à projets

À l'occasion de la journée nationale de la résilience prévue le 13 octobre 2025, la préfecture de la Haute-Saône appelle les citoyens, les organisations et les entreprises à se mobiliser. L'objectif : sensibiliser le grand public aux risques naturels et technologiques présents dans l'environnement via des actions d'information et de prévention.

Des armes blanches dans les cartables ? Opération de contrôle de police au lycée Condé à Besançon

Face au phénomène de possession d’arme blanche et d’agressions dans des établissements scolaires en France, le préfet du Doubs a demandé aux forces de l’ordre, police et gendarmerie de mener des contrôles aléatoires aux abords des établissements scolaires dans l’ensemble du département en lien avec les directions. Un contrôle s’est déroulé ce jeudi 17 avril entre 07h30 et 08h00 au lycée Condé à Besançon? Objectif : sensibiliser les jeunes et éventuellement, récupérer des armes blanches qui pourraient être retrouvées dans des sacs d’élèves.

Exclusivité – Nicolas Bergeret, le consul bisontin qui représente la Bourgogne Franche-Comté à Francfort

Originaire de Besançon, Nicolas Bergeret, consul général de France à Francfort, était en visite les 15 et 16 avril 2025 à Besançon. Objectif : rencontrer des acteurs locaux tels que la maire de Besançon et la présidente de Région Bourgogne Franche-Comté pour développer différents axes de la Maison de la Bourgogne Franche-Comté située à Mayence. À quoi sert cette représentation de notre région en Allemagne ? Interview.

Haute-Saône : la préfecture interdit les lâchers de lanternes volantes et de ballons

Dans un souci de préservation de l’environnement, de protection de la faune et de sécurité aérienne, Romain Royet, préfet de la Haute-Saône, annonce, dans un communiqué du 14 avril 2025, l’interdiction des lâchers de lanternes (dites "lanternes célestes ou thaïlandaises") ainsi que des ballons à usage récréatif ou de loisir.

Pâques 2025 : les Français vont dépenser en moyenne 51 € pour le chocolat

À l’approche de Pâques, le chocolat s’impose plus que jamais comme le cœur des traditions gourmandes des Français. Selon une étude menée par Bonial, application spécialisée dans la préparation des achats, les consommateurs prévoient de dépenser en moyenne 51 € pour leurs chocolats de Pâques cette année.

L’Université Marie et Louis Pasteur franchit une nouvelle étape en matière d’inclusion 

Le 24 février 2025, l'Université Marie et Louis Pasteur a signé une convention de partenariat avec le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) pour la période 2025-2027. Ce partenariat stratégique marque une volonté de faire de l'accessibilité et de l'accompagnement des personnels en situation de handicap une priorité.

Le ministère de la Justice recrute plus de 150 éducateurs pour la protection judiciaire de la jeunesse

Le ministère de la Justice poursuit ses recrutements en 2025, avec l’ouverture de plus de 150 postes d’éducateurs pour sa direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), accessibles par concours. Leur mission : accompagner les jeunes suivis par la justice et les aider à s’insérer dans la société. Les candidats intéressés pourront échanger avec des éducateurs lors d’un live chat le jeudi 24 avril à 14h.

Concours national de reconnaissance des végétaux : une Bisontine en route pour la finale nationale

La finale régionale du Concours national de reconnaissance des végétaux s’est tenue jeudi 10 avril 2025 au CFPPA de Dijon Quetigny, rassemblant 107 jeunes issus de neuf établissements de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que 19 professionnels. À l’issue des épreuves, six jeunes talents ont été sélectionnés pour représenter leur région lors de la finale nationale les 1er et 2 octobre prochains à Angers, au parc Terra Botanica.

“Villages d’avenir” dans le Doubs : qui sont les nouveaux lauréats du programme Besançon ?

Dans le cadre de France Ruralités, le gouvernement a lancé fin 2023 le programme "Villages d'Avenir" porté par l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). En décembre 2023, 15 communes du Doubs ont ainsi été retenues afin de bénéficier d’un accompagnement en ingénierie pour la conduite de projets. Cette année, de nouvelles communes intègrent le dispositif.

À Dole, L214 interpelle E.Leclerc sur les conditions d’élevage des cochons

Ce samedi 12 avril, le groupe local L214 de Besançon a organisé une action coup de poing devant le magasin E.Leclerc de Dole pour dénoncer les conditions d’élevage intensif des cochons. À travers une mise en scène et un contact direct avec les clients, l’association a voulu rappeler "l’absence d’engagement" de l’enseigne à signer la charte européenne Pig Minimum Standards.
 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.72
couvert
le 18/04 à 00h00
Vent
2.18 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
93 %