Fin du suspense pour les quelque 2.150 salariés du groupe Go Sport. Le tribunal de commerce de Grenoble a choisi la coopérative Intersport pour reprendre le groupe en difficulté, jugeant son offre meilleure que celle de son principal concurrent Frasers-Sports Direct, selon un jugement rendu ce vendredi 28 avril.
Pour racheter Go Sport, les offres d'Intersport France et de Frasers apparaissaient les mieux placées pour l'emporter face aux autres candidats, qui n'ont proposé que des reprises partielles de ses actifs et de ses salariés.
Intersport France, allié à la société qatarie Al-Mana, a offert de reprendre 72 magasins et 1.446 salariés des magasins sur 1.574, ainsi que 185 salariés du siège (Groupe Go Sport), défendant "un projet industriel ambitieux".
35 millions d'euros de reprise
"Go Sport nous ressemble, avec pour ADN la randonnée, le ski, le vélo... et des profils de collaborateurs similaires. Et nous avons une complémentarité géographique: là où Intersport est faible, Paris et la région parisienne, Go Sport a un maillage fort. Et Go Sport est plutôt absent des zones, en province, où on est très forts", avait expliqué son PDG Jacky Rihouet à l'AFP en mars.
Le tribunal a ainsi suivi "l'avis unanime du parquet, des créanciers et des salariés", souligne le procureur adjoint François Touret de Coucy dans un communiqué. Selon lui, Intersport s'engage à reprendre "72 magasins correspondant à 90% des emplois", pour un prix de 35 millions d’euros.
La Franche-Comté comptent deux magasins de l’enseigne à Besançon et Vesoul.
(avec AFP)