Du changement
Si les autres sites francs-comtois où était réparti l’ancien IUFM, à savoir Belfort, Lons-le-Saunier et Vesoul, ne verront pas de changements, il en est tout autrement pour le site clef de Besançon, implanté au Fort Griffon. "À partir de septembre 2013, tout sera à Montjoux, il n’y aura plus rien à Griffon", prévient le président de l’Université, Jacques Bahi. Le Conseil général du Doubs a déjà planché sur un nouveau projet pour occuper les lieux.
"Nous y conserverons uniquement le gymnase comme lieu culturel, la maison du directeur pour accueillir des chercheurs et nous utiliserons peut-être l’amphithéâtre à certaines occasions", ajoute Jacques Bahi. Le Fort Griffon ne sera donc plus le siège de l’ex-IUFM et du nouvel ESPE. À noter que le site de Vesoul devrait également voir un regroupement de ses locaux.
Un nouveau directeur nommé en novembre
Du côté du personnel, pas de mauvaise surprise, les 140 membres (environ 70 personnels administratifs et autant de personnels enseignants) retrouveront leur poste. Exception faite de l’ancien directeur de l’IUFM, Pierre Statius, qui sera remplacé. Une décision que le principal concerné a vécu comme "un limogeage".
Le président de l’Université s’en défend : "les directeurs d’IUFM n’ont pas vocation à devenir les directeurs d’ESPE. Ce n’est pas la même organisation. Nous sommes avant tout enseignants-chercheurs et pas directeurs à vie ! Moi-même je ne resterai pas président de l’université à vie." Peut-être l’ancien directeur en aurait-il aussi trop dit à la presse ?
Un administrateur provisoire a en tout cas été nommé. Il s’agit d’Eric Predine, directeur de l’UFR Staps. Le nouveau directeur de l’ESPE sera en poste d’ici novembre 2013.