Tout commence une nuit de 31 décembre, avec le vol mystérieux des huit immenses toiles des Nymphéas de Claude Monet qui, depuis 85 ans, épousent parfaitement les murs des deux salles ovales du sous-sol du musée de l’Orangerie à Paris. Un vol auquel est intimement mêlé Pierre-Gérard, le châtelain de Gy en Haute-Saône, par ailleurs célèbre expert en tableaux et conseiller culturel à la Villa Médicis à Rome.
De Paris à Gy, en passant par la Chine
L’intrigue met en scène de jeunes artistes chinois, des jumelles copies-conformes et pourtant dissemblables, un fidèle gardien de château marseillais, une triade chinoise et la DGSE. Si l'auteur situe en grande partie son roman au château de Gy et que l'une des scènes se passe à l’aéroport de Dole Tavaux, il en profite aussi pour glisser ça et là maints clins d’œil à la Franche-Comté : vins des coteaux de Gy, musées Courbet et Garret de Vesoul et leurs collections respectives de Courbet et de Gérôme, le château de Cugney et son propriétaire peintre, le producteur de plantes aquatiques d’Autoreille (près de Gy) ou encore par exemple le groupe de musiciens Clara Yucatan.
En pratique
Jean-Louis Poirey, "Les nénuphars empoisonnés", Les Editions du Citron bleu, collection "Série noire franc-comtoise", juillet 2012, 244 pages, 14 euros. En vente en librairie.