Bouygues Télécom se défend sur France Info de ne pas avoir respecté les autorisations pour ses "clean tags" , faute de réponse de la Ville de Besançon à un courrier : "Le document a été envoyé le 29 juillet et la pose s'est faite le 20 août, ce qui laisse à peu près trois semaines pour formuler un refus", a explique Vincent Clec'h, directeur-conseil et communication de Bouygues Télécom qui a indiqué que les messages ont été effacés...
La Ville indique qu'elle accepte très rarement ce type de marquage, surtout dans un secteur sauvegardé. On se souvient des inscriptions à la peinture au sol pour l'arrivée du tramway il y a cinq ans. En outre, le street marketing doit respecter des normes de sécurité pour éviter d'éventuelles glissades. En l'occurence, il s'agissait "clean tags" : des pochoirs sont posés sur la surface et un nettoyage haute-pression fait automatiquement apparaitre le message. Facile donc de les faire disparaitre.
Depuis le 20 août, sur plusieurs bandes blanches de passages piétons, l'opérateur a réalisé une opération de street-marketing pour inciter les Bisontins à s'abonner à la fibre d'Orange. Un peu ironique lorsque l'on sait, qu'en plein centre-ville, au cœur de la Boucle, la Fibre n'est pas encore déployée...