Mettant en avant les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur son activité, PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) souligne que la crise a néanmoins été l'occasion de se développer sur le e-commerce. Il espère ainsi écouler 100.000 véhicules via ce canal d'ici fin 2021 en Europe, contre 40.000 l'an dernier.
Sur le Vieux Continent, le constructeur relève également que ses ventes "se sont fortement redressées" lors du second semestre 2020, augmentant de 40% par rapport aux six premiers mois de l'année. Il met également en avant le maintien de sa part de marché sur son principal territoire, la France.
La tendance a été similaire en Chine, où les livraisons progressent mois après mois depuis septembre, atteignant en décembre 2020 leur niveau de décembre 2019.
Sur la zone Moyen-Orient-Afrique, PSA se félicite d'avoir vu ses livraisons grimper de 20%, à près de 200.000 unités, dans un marché en baisse de 14%, tandis qu'il a souffert en Amérique latine (-29,7% à 95.357).
Parmi les entités du groupe, c'est Peugeot qui a le mieux résisté en 2020 (-23% à 1,1 million de ventes) et Opel Vauxhall qui a été la plus pénalisée par la crise sanitaire (-35% à environ 630.000).
PSA est désormais tourné vers son mariage avec Fiat Chrysler, plébiscité lundi par les actionnaires et censé lui faire atteindre une taille critique sur un marché automobile en pleine révolution.
L'union PSA-FCA, effective samedi, va donner naissance à Stellantis, quatrième groupe automobile mondial en termes de véhicules vendus, et troisième en chiffre d'affaires derrière le japonais Toyota et l'allemand Volkswagen.
Ce nouvel ensemble comptera plus de 400.000 salariés et abritera dans le même garage 14 marques emblématiques et très différentes comme Citroën et Maserati (déjà brièvement mariées il y a 50 ans), Fiat et Opel, Peugeot et Alfa Romeo, Chrysler, Dodge ou Jeep.
(Avec AFP)