”Les cartouches de protoxyde d’azote constituent des déchets dangereux pouvant être à l’origine d’atteintes à l’environnement lorsqu’elles ne sont pas collectées ou traitées selon des méthodes appropriées", rappelle le sénateur.
De plus, ”de nombreuses collectivités trouvent sur leurs terrains ce type de déchets utilisés par les jeunes qui en font une utilisation détournée. A l’origine, ces bouteilles contiennent un gaz destiné à la fabrication de chantilly ou de sodas alors qu’elles sont actuellement utilisées par les jeunes pour inhaler le gaz contenu dans ces cartouches ayant des propriétés hilarantes. Cette pratique est donc dangereuse pour la santé et des jeunes sont fréquemment hospitalisés suite à son inhalation.”
Des déchets "orphelins"
Du point de vue environnemental, ces cartouches de protoxyde d’azote sont ”des déchets orphelins et n’ont leur place dans aucune poubelle”, déplore Jean-François Longeot. ”un risque d’explosion est à noter si ces déchets sont placés en bac gris ou jaune”.
Le sénateur qualifie cette consommation croissante du protoxyde d’azote de ”véritable fléau pour les collectivités qui en assument la collecte et qui supportent le coût de traitement important”.
C’est pourquoi le sénateur Longeot a décidé de déposer une proposition de loi sur l’application du principe pollueur payeur aux producteurs de cartouches de protoxyde d’azote ”afin de traiter cette nouvelle problématique de la gestion de ce type de déchets qui est à l’origine de dépôts sauvages nuisant à l’environnement.”