La Ville de Besançon justifie cette affirmation par l’augmentation du nombre de cartouches retrouvées sur la voie publique : 1.460 ont été collectées de janvier à juillet 2022 (dont 980 traitées pour un coût de 22 000 €), contre 500 en 2021 (pour un coût de recyclage de 17 220 €).
"Trop nombreux sont les consommateurs qui ne mesurent pas la dangerosité du protoxyde d’azote. Les effets (hilarité, sensation d’ébriété, distorsions auditives ou visuelles), apparaissent et disparaissent très rapidement, banalisant ainsi son usage", alerte la Ville.
Asphyxies, pertes de connaissance, brûlures par le froid, vertiges...
Elle rapporte de l’ARS qu’"il peut cependant porter une atteinte grave à la santé, notamment des asphyxies, des pertes de connaissance, des brûlures par le froid et des vertiges. En cas de consommations répétées ou à de fortes doses, il peut conduire à de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques". L’Agence Régionale de Santé précise également qu’il induit un risque avéré d’abus et de dépendance, encore largement méconnu et sous-estimé.
Pour toutes ces raisons, la maire de Besançon Anne Vignot, avait en 2021 par arrêté, interdit sa consommation sur la voie publique ainsi que sa détention par les mineurs. "Le constat d’une consommation sans cesse croissante et la récente actualité mettent en avant l’importance d’informer sur cette problématique", conclut la Ville.