”Depuis des années, la protection de l’enfance souffre par manque de moyens”, affirme le communiqué, pointant du doigt les politiques budgétaires mises en place au fil du temps. Selon LFI Doubs, ces restrictions financières ont des conséquences directes sur les services sociaux, tout comme l'école ou l'hôpital, "la protection de l’enfance ne tient que par le dévouement de son personnel", souligne le texte, évoquant des conditions de travail "de plus en plus difficiles".
Le communiqué met en cause la gestion des finances publiques et le choix des priorités budgétaires. LFI rappelle que ”1 personne sans domicile fixe sur 4 en France est un ancien enfant placé”, insistant sur l’importance d’un accompagnement renforcé dès le plus jeune âge.
Le parti critique particulièrement la majorité départementale de droite du Doubs, qui aurait, selon lui, réduit les budgets dédiés à la protection de l’enfance avant même l’adoption du budget 2025 de l’État. ”L’adoption de la loi de finances pour 2025 a pour conséquence de nouvelles coupes massives”, dénonce LFI Doubs, estimant que ces restrictions affecteront à la fois ”les conditions de travail des professionnels et l’accompagnement des enfants en danger.”
Dans ce contexte, le parti appelle à un soutien accru des personnels du médico-social et relaie leurs revendications. Il encourage également la mobilisation lors des journées d’action prévues les 24 mars et 1er avril. ”Nous appelons à soutenir les personnels du médico-social et l’avenir de nos enfants en danger”, conclut le communiqué, incitant à signer une pétition en ligne pour dénoncer ces choix budgétaires.