"Après 15 mois, les poules pondeuses en batterie, qui n'ont connu ni l'herbe ni la lumière, ont pour tout remerciement un départ vers l'abattoir", a dénoncé auprès de l'AFP Stéphane Lamart, président d'une des associations impliquées dans ce "sauvetage". "Trois associations ont décidé de racheter ces poules et de leur offrir une retraite méritée dans des fermes pédagogiques et chez des particuliers", a ajouté le responsable associatif qui milite pour la fin des élevages en batterie et de meilleures conditions de vie pour les animaux.
Les 2.400 poules lorraines ont été rachetées 2 euros à l'éleveur, plus que le prix d'achat par un abattoir, a-t-il précisé. Environ 800 de ces gallinacées iront en Allemagne, 400 sont recueillies par l'association locale Elyri's Place et les 1.200 autres par l'association Stéphane Lamart.
"Les particuliers qui les recueillent s'engagent à en prendre soin en signant un contrat d'adoption", a expliqué le président de cette association, en précisant qu'une poule consomme quelque 150 kg de déchets par an.
Ces dernières années, certaines collectivités, comme la communauté d'agglomération du Pays de l'Or, à côté de Montpellier, ont décidé de subventionner l'achat de poules par des particuliers pour réduire la production de déchets organiques des foyers.