Pour le groupement, l'objectif est avant tout que "l’offre ne dépasse pas la demande", car "quand il y a trop de lait, le prix est bas !" La Confédération explique qu'elle s'est toujours battue pour revendiquer "un revenu pour un volume produit (le quantum)."
La contractualisation serait favorable selon elle à l’industrie et non aux producteurs, étant donnée qu'elle ne prend pas en compte les coûts de production. L'industrie et la grande distribution qui "veulent surtout bénéficier d’une matière première à des prix plus bas" se retrouvent ainsi dans sa ligne de mire.
La Confédération appelle finalement à "une politique forte, où l’état gère la répartition du lait sur le territoire et entre les producteurs", afin de "ne pas laisser les producteurs, maillons faible du
secteur, entre les mains des firmes d’amont et d’aval."