L'audience reprendra mardi à 9h00, a indiqué le président de la Cour, François Arnaud.
Le malaise de Taeko Kurosaki est survenu alors que l'audience se tendait considérablement : Nicolas Zepeda, déjà soumis à un feu roulant de questions de la part de l'avocat général Etienne Manteaux, était bousculé par son propre avocat, Renaud Portejoie.
En fin d'après-midi, Nicolas Zepeda a été sérieusement mis en difficulté par M. Manteaux qui lui demandait de se justifier après l'audition des deux témoins-clés entendus dans la matinée, deux jeunes femmes qui avaient soutenu que le Chilien leur avait demandé d'effacer des messages très gênants pour lui et de leur envoyer la preuve de ces suppressions.
Des sanglots de plus en plus fort
Incapable de se justifier, l'accusé a ensuite été questionné par son conseil, Me Portejoie, qui l'a intimé de "dire les choses".
À mesure que ces deux échanges se prolongeaient, Mme Kurosaki a sangloté de plus en plus fort, s'effondrant dans les bras de ses deux filles, avant que leur avocate, Sylvie Galley, ne sollicite l'interruption des débats.
Condamné à 28 ans de prison en première instance, Nicolas Zepeda, qui fête lundi ses 33 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
(AFP)