Mes Sylvain Cormier et Renaud Portejoie avaient pointé dès l'ouverture des débats la déposition d'un enquêteur et se sont plaints d'avoir reçu seulement la veille "un document de 150 pages", une "réinterprétation de résultats de fadettes, de géolocalisations et d'adresses IP".
Des éléments importants pour l'accusation dans ce dossier tentaculaire puisque M. Zepeda est soupçonné d'avoir pris le contrôle des comptes numériques de Narumi pour envoyer des messages à sa place et retarder les recherches après sa disparition.
"Les enquêteurs, fébriles, ont besoin à chaque audience de rajouter de nouveaux actes d'enquêtes, ce qu'ils n'ont pas le droit de faire, c'est illégal", avait précisé Me Cormier lors de la suspension. "Nous ne demandons que le respect du contradictoire et le parallélisme des formes", a ajouté Me Portejoie, sollicitant le renvoi du procès.
"La cour rejette la demande et ordonne la poursuite des débats", a finalement indiqué le président François Arnaud après plus d'une heure de délibéré.
Le verdict de la cour d'appel est attendu mercredi soir ou jeudi.
(AFP)