Décerné par un jury de journalistes et d'humoristes que préside l'ancien PDG de l'AFP Jean Miot, le prix récompense chaque année des propos volontairement ou involontairement drôles d'une personnalité politique.
Le jury a également décerné un prix spécial au président du conseil régional du Languedoc-Roussillon Georges Frêche, pour sa déclaration: «Des gens intelligents il y en a 5 à 6%; moi je fais campagne pour les cons».
Le «prix des internautes» a été concédé à Frédéric Mitterrand pour la phrase: «Quand on m'appelle M. le ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi».
Deux «prix de l'encouragement» ont aussi été décernés. Le premier revient au député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca pour sa formule: «Il n'y a pas besoin d'être de droite ou de gauche pour dire des conneries». Le second va à Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris: «Une chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous faire vacciner contre la grippe A».
Quinze personnalités politiques avaient été nommées cette année pour ce prix.
En 2009, c'est le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë qui l'avait emporté avec cette sortie: «Le vrai changement au PS, ce serait de gagner».