La Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) s'inquiète particulièrement de "l'explosion du coût des énergies, notamment du gaz". "Si les professionnels bénéficient d'un système de répercussion en pied de facture des variations des coûts du gazole et du gaz, cette disposition reste avant tout contractuelle et n'est en rien automatique. Même quand elle s'applique, la répercussion ne se fait pas toujours à bonne date et à bon niveau", indique-t-elle dans un communiqué.
"Pour les transporteurs concernés, la facture s'alourdit de plusieurs milliers d'euros de semaine en semaine", regrette-t-elle. "A cela s'ajoutent une inflation généralisée des coûts de production ainsi que d'autres problématiques comme l'allongement des délais de livraison", relève encore la Fédération, qui remarque que les transporteurs ont aussi augmenté les salaires de 5% au 1er février, avec l'engagement d'une nouvelle hausse de 1% en mai.
"Il est indispensable que l'Etat soutienne ponctuellement les entreprises du TRM (transport routier de marchandises, ndlr), secteur stratégique de l'économie française, dans cette période de choc inflationniste qui met en péril leur survie", insiste la FNTR. "Sur le terrain la colère
L'OTRE, autre organisation du secteur, remarque notamment que le gazole a augmenté de 45% en un an et le GNV (gaz naturel) de 250% en un an.
Elle réclame "des mesures urgentes, fortes et concrètes", constatant que "les transporteurs routiers, soumis à des marges très faibles, rencontrent les plus grandes difficultés à répercuter auprès de leurs clients(...) les importantes hausses de charges d'exploitation, notamment l'explosion jour après jour des prix de l'énergie.
L'organisation a demandé au ministre de l'Economie Bruno Le Maire un "bouclier tarifaire énergie" pour "garantir aux entreprises du transport routier un prix du carburant figé", et "des mesures en faveur de la trésorerie" des entreprises du secteur, selon un communiqué.
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