Samedi 5 novembre après-midi, Mahdieh, son mari Oveis et leur ami Jean, tous les trois originaires d’Iran, ont proposé un rassemblement au cours duquel l’objectif était d’écrire le mot "Liberté" en collant les noms de plus de 630 prisonniers politiques en Iran actuellement.
Mahdieh et son époux Oveis, vivent à Besançon depuis 2 ans. Depuis le 14 septembre dernier, premier jour des manifestations après la mort de Mahsa Amini en Iran, ils suivent l’actualité de leur pays avec tristesse et colère. "On espère que l’Iran va réussir à changer de politique pour obtenir une politique démocratique", nous confie Mahdieh, "on suit les informations, on fait des cauchemars, c’est très compliqué pour nous".
"Ceci est une alerte ! Une installation symbolique pour les prisonniers politiques en Iran. Là-bas, plus de 15.000 personnes ont été arrêtées et emprisonnées par le régime islamique. Cette installation spontanée devant laquelle vous vous trouvez maintenant cherche à donner la parole à ces gens, à être leur voix, dans leur combat pour la liberté. Il y a urgence. Ces personnes vont mourir les unes après les autres si on ne réagit pas." - Jian Bahramian
Par cette performance, ouverte au public, Mahdieh, son mari et leur ami ont voulu montrer leur solidarité avec le peuple iranien.