"Il faut que nous construisions une sorte de Conseil national de la résistance nouvelle formule, au regard des risques qui pèsent sur notre nation, allant des gaullistes aux communistes. Il se construira dans la campagne", a plaidé dimanche à Europe 1-Cnews-Les Echos M. Montebourg, qui appelle à "s'ouvrir" et ne pas rester "sectaire".
L'ancien ministre du Redressement productif sous François Hollande, qui s'est lancé hors parti, veut "proposer une vision du pays qui est nouvelle, qui n'a jamais été vraiment défendue à gauche, sauf à un certain moment par Jean-Pierre Chevènement", ancien ministre à la fois républicain, social et souverainiste.
"Les enjeux écologiques, climatiques et de souveraineté qui sont devant nous, nous obligent à restructurer la vision que la gauche a toujours eue", insiste M. Montebourg.
"La proposition que je formule est une proposition rassembleuse"
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon "ne peut pas gagner, c'est une des raisons pour lesquelles je suis candidat", soutient celui qui est crédité de 2 à 4% des intentions de vote dans les derniers sondages.
"La proposition que je formule est une proposition rassembleuse. La sienne est malheureusement excessivement radicale et sectaire", épingle-t-il. "Nous pouvons avoir une solution, une stratégie républicaine pour remonter le pays", assure le promoteur de la "remontada" et chantre de la réindustralisation.
"On n'a pas besoin de l'extrême droite pour traiter les problèmes de notre pays", a-t-il ajouté, étrillant au passage Eric Zemmour, candidat putatif, un "télévangéliste dont le seul programme est: +les arabes à la mer+".
(AFP)