Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie de François Hollande, a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle le 4 septembre dernier, sans l’appui du Parti socialiste.
"Démondialisation, promotion du " made in France ", retour de l'État dans la vie économique et sociale, augmentation massive des bas salaires, transition écologique et objectif zéro pétrole, égalité territoriale, défense de la laïcité, 6eme République : les priorités politiques d'Arnaud Montebourg sont les nôtres", a justifié le parti.
La GRS est née en 2019 d'une scission au sein du PS et les départs successifs en 2018 de Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice et d'Emmanuel Maurel, ancien chef de file de l'aile gauche du parti et eurodéputé LFI depuis 2019.
La GRS a ainsi fusionné avec l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste (APRÉS), proche de La France insoumise et du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement.
Dans un communiqué, L'Engagement, le parti de soutien à Arnaud Montebourg et le MRC ont félicité les adhérents de la GRS pour "la clarté et la force de leur choix".
La GRS assure ne pas vouloir, par son choix,accroître les divisions, déjà fortes au sein de la gauche : "Ce soutien à notre candidat n'implique pas de renoncer à l'ambition unitaire qui toujours été la nôtre.".
(Avec AFP)