Les mesures en question sont :
- "nouveau gel du point d’indice alors que l’inflation est prévue à la hausse détériorant ainsi leur pouvoir d’achat qui depuis 2010 a perdu 9%. Les salaires des enseignants du primaire sont déjà inférieurs de 22% à leurs homologues des pays de l’OCDE après 15 ans de carrière" ;
- "rétablissement du jour de carence, injuste, car majoritairement compensé pour les salariés du privé et inefficace, car reportant et amplifiant la durée des arrêts maladie" ;
- "possible report du calendrier d’application de l’accord de revalorisation des carrières PPCR".
Le budget
Selon le Snuipp-FSU, "le projet de budget marque également une rupture en renouant avec des suppressions d’emplois dans la Fonction publique. Dans le premier degré, il acte une baisse des places aux concours qui hypothèque des recrutements en nombre suffisant pour la rentrée 2018. C’est un mauvais signal pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement.
Les emplois aidés
Le syndicat dénonce également que depuis la rentrée 2017, "23 000 emplois aidés sont retournés au chômage à la fin de leur contrat, privant les écoles de leurs apports indispensables dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap et l’aide administrative à la direction d’école."
L'ISF
Pour le syndicat des enseignants, "la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) qui bénéficie aux 340 000 contribuables les plus aisés coûtera 3,2 milliards d’euros au budget de l’État. Cette même somme permettrait pourtant de revaloriser les salaires des 5,5 millions de fonctionnaires avec une inflation à 1,8%." Le Snuipp-FSU remarque que "le gouvernement marque ainsi clairement sa préférence entre les plus riches et ceux qui font fonctionner les services publics."
Infos +
Les manifestations dans le Doubs mardi 10 octobre 2017 :
- 10 h 30 place de la Révolution à Besançon
- 14 h 00 place du champ de foire à Montbéliard
- 16 h 00 place d'Arçon à Pontarlier
(Communiqué)