Le site de Haute-Saône est une filiale de P3G Participations qui détient aussi P3G Industries, des entités qui ne sont toutefois pas concernées par la procédure de redressement judiciaire.
L'annonce de ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été faite mardi en interne par la direction, a indiqué à l'AFP Philippe Brochère, délégué CGT du site franc-comtois. Dans l'immédiat, "la direction réserve sa communication en interne", a indiqué à l'AFP un porte-parole.
"Leader français de la fabrication de meubles en kit", Parisot SAS a été fondé en 1936 par Jacques Parisot, le grand-père de l'ex-présidente du Medef, Laurence Parisot. "Malgré l'amélioration des résultats de la société, ces derniers demeurent négatifs. Le marché du meuble reste compliqué et le carnet de commandes est inférieur à nos prévisions", a expliqué l'actuelle direction dans un communiqué interne diffusé mardi et cité par France 3 Bourgogne/Franche-Comté.
Débrayage mardi prochain
"Des repreneurs ont été recherchés, mais aucune offre de reprise n'a à ce jour été présentée par des repreneurs potentiels", a-t-elle poursuivi. "La première réunion (du comité social et économique) aura lieu mardi prochain. Nous appelons les salariés à débrayer ce jour-là à partir de 10h", a précisé M. Brochère.
Selon lui, le site risquait d'être à terme purement et simplement liquidé, faute de repreneurs : "J'ai déjà prévenu les salariés : +attendez-vous au pire+. La direction ne sait pas si elle va y arriver". Les employés "sont tendus, ça fait un moment qu'ils n'en peuvent plus", a-t-il confié.
Parisot SAS avait été placé en juin en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Dijon.
(AFP)