gauche de la gauche
Ouvrier chez Ford à Bordeaux où il continue à travailler trois jours par semaine tout en menant campagne dans toute la France, Philippe Poutou est âgé de 44 ans. Présenté comme "l'homme du collectif", il a promis qu'il y avait "des moyens pour répondre aux inégalités sociales". Il faut tout simplement puiser "les fortunes des capitalistes".
Avant lui ce sont des militants d'AC Chômage, du collectif des locataires de Planoise et de Sortir du nucléaire qui ont fait passer leurs messages à la tribune du Kursaal.
Le NPA, comme à chaque présidentielle, peine à avoir ses 500 signatures. A la suite de l'intervention de Marine Le pen réclamant l'anonymat des signatures des maires, il estime que "celà permettrait une collecte un peu plus facile". Philippe Poutou dispose aujourd'hui de 400 promesses. "En 2007, on a eu très chaud", se rappelle-t-il.
Alors que "la riposte" doit reposer sur "un mouvement collectif de la gauche de la gauche", il ne s'étonne pas de la multiplicité des candidatures dans cette sphère politique. "Nous avons des différences politiques", relève-t-il. Premier visé, Jean-Luc Mélenchon, traité de "cocardier" en marge du meeting. "Chez nous, on n'entame par La Marseillaise à la fin des meetings", décoche Philippe Poutou.