Cette tradition remonte à plusieurs siècles. L'agneau dit "pascal" est un symbole à la fois dans la religion juive et dans la religion chrétienne, mais n'y trouve pas la même signification.
Chez les juifs
Dans le Judaïsme, Pâques célèbre la libération du peuple d'Israël et la traversée de la mer rouge. Et c'est avant la traversée que l'agneau fait son apparition, en tant qu'offrande faite à Dieu pour protéger les Hébreux.
En effet, ceux-ci étant persécutés par le peuple égyptien, Dieu envoya dix châtiments (les "plaies") pour les en libérer. Dont l'Ange de la Mort, qui devait tuer les nouveau-nés des Egyptiens. Pour se faire épargner par le fléau, les Hébreux devaient sacrifier un agneau et répandre son sang sur la porte de leurs maisons afin de se signaler auprès de l'ange.
Chez les chrétiens
Dans le Christianisme, Pâques célèbre la résurrection de Jésus et l'agneau symbolise le Christ. Tel un agneau sacrificiel, Il est une victime innocente, morte pour racheter les pêchés des hommes. Dans l'Evangile de Jean, Jean le Baptiste dit de Jésus : "Voici venir l'agneau de Dieu, qui enlève le pêché du monde." Et dans l'Apocalypse, le Christ est régulièrement désigné comme "agneau".
L'agneau symbolise également chez les chrétiens la soumission à Dieu : comme Abraham, prêt à sacrifier son fils si Dieu l'exige. Il symbolise également des vertus comme l'innocence, la douceur et la bonté.
Ces croyances auront ainsi donné lieu à des traditions culinaires, encouragées par la "saison" des agneaux, c'est-à-dire lorsque les bêtes sont au meilleur de leur goût.