Pour trois raisons :
- Pour que chaque vacance suivante (Noël, hiver, printemps) soit deux semaines entières
- Pour éviter que les enfants qui rentreraient de vacances un lundi 30 octobre ne repartent en jour férié le lendemain, mardi 1er novembre.
- Eviter l'absentéisme des professeurs et des écoliers lors du pont du lundi 31 octobre entre le week-end et le 1er novembre
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, a expliqué au micro de RTL en septembre dernier, "Je comprends les difficultés que les parents ont ou les organismes de tourisme – proposant des séjours du samedi au samedi (ndlr) – mais vraiment l'exercice de confectionner un calendrier scolaire sur plusieurs années est tout sauf simple". En ajoutant : "Pourquoi se retrouve-t-on dans cette situation exceptionnelle qui ne se reproduira pas ? Parce qu'on a voulu préserver les semaines de vacances entières de Noël, d'hiver, de printemps. Ça veut dire que les trois vacances scolaires qui vont suivre, à chaque fois, ce seront 15 jours qui vont bien suivre deux semaines entières. Or, pour pouvoir tenir ça, avoir une rentrée qui se déroule le 1er septembre… nous étions obligés, s'agissant des vacances de la Toussaint, de céder sur ce point."
La ministre a également expliqué que "Pour que les parents comprennent bien, si on avait dit que ce n'était pas grave on a qu'à faire de ces vacances deux semaines pleines, ça faisant rentrer les enfants le lundi avant le mardi 1er novembre qui est férié et ça veut dire que les enfants seraient rentrés à l'école le lundi pour repartir en jour férié donc vous voyez la confection d'un calendrier scolaire, c'est très compliqué."
Ces dates de vacances ont été validées en Conseil supérieur de l'éducation en avril 2015.