"Il faudra de la persévérance, des convictions de gauche chevillées au corps, et rassembler toute une génération de jeunes élu-e-s qui demain poursuivront le combat pour un monde plus juste, plus écologique et donc plus fraternel", écrit dans une tribune au Journal du Dimanche M. Rebsamen, président par ailleurs de la puissante Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR).
"Dans ce contexte, poursuit-il, Stéphane Le Foll est le mieux placé pour conduire le PS vers la reconquête". Selon lui, la candidature de l'ancien porte-parole du gouvernement à la tête du PS "est une mauvaise nouvelle pour Mélenchon, Wauquiez et Castaner car il a les clés du fonctionnement de l'État et l'expérience du terrain". "Il a le goût du combat, ayant su gagner en 2012 la circonscription de François Fillon, une des plus à droite", rappelle-t-il aussi.
Pour M. Rebsamen, le PS a "un rôle déterminant à jouer pour défendre la justice sociale". Il considère qu'"il doit d'abord avec sincérité faire l'inventaire du quinquennat Hollande, reconnaître les erreurs, et revendiquer les avancées sociales et économiques" et qu'il doit aussi, "sans promesse de grand soir ni rêveries idéologiques, rester un parti de gouvernement, affronter la réalité avec pragmatisme, dire la vérité et bâtir un projet de société où la solidarité, valeur cardinale, s'impose aux gagnants de la vie".
Outre M. Le Foll, trois autres candidats sont sur la ligne de départ pour briguer la tête du PS: le président du groupe PS à l'Assemblée Olivier Faure, le député du Val-de-Marne Luc Carvounas, et l'eurodéputé Emmanuel Maurel.