D'abord, Jean-Philippe Allenbach, pourtant très attaché aux valeurs régionales et à la défense du territoire franc-comtois, discrédite la qualification de la Pive comme "monnaie citoyenne au service de l'écologie et de l'économie sociale et solidaire". Pour lui, "concrètement, ça ne veut rien dire" et dénonce cette monnaie pour plusieurs raisons.
Selon le président du MFC, "pour favoriser le commerce local, on peut très bien le faire avec des euros donc pas besoin de la Pive". Elle explique également que le prix de vente de la Pive, soit 1 Pive de 1€ pour 1€ est "d'un point de vue purement financier trop élevé" et d'ajouter que "la Pive n'est pas accepté partout, son prix de vente marché devrait être plus bas comme, par exemple, de 75 centimes pour une Pive de 1€".
Par ailleurs, il dénonce le fait que "celui qui a acheté des Pives avec ses Euros ne peut plus ensuite les revendre contre des euros, en bref, ils prennent des Euros, mais ils n'en rendent jamais !"
Jean-Philippe Allenbach rapporte également que lors d'un achat avec des Pives, le commerçant ne rend pas la monnaie, ni en Euro, car interdit par le système, ni en Pives, car il n'existe pas de pièces de monnaie en Pive : "mais où va donc la différence ?", s'interroge-t-il.
Enfin, le président du MFC dénonce "le coût de fonctionnement du système qui est d'environ 70.000€ par an dont 35.000€ de frais de salaires et 20.000€ de frais de publicité, le tout financé principalement par la Région et la Ville de Besançon, et donc le contribuable."