Sur place, le dépistage s’est révélé positif au dépistage de l’alcool et des stupéfiants. Interpellé, l’individu a été transporté au commissariat de police, son taux était élevé à 1,58 mg/litre d’air expiré. Après quelques recherches, il s'est avéré que le mis en cause de 40 ans conduisait malgré l’annulation de son permis de conduire. Il a été ensuite placé en garde à vue avec notification des droits différée.
Un traitement médical qui fausserait le dépistage de produits stupéfiants
L'homme a reconnu la conduite en état d’ivresse ainsi que le défaut de permis de conduire. En revanche, il a indiqué suivre un traitement médical "suite à un problème de coagulation du sang, pouvant induire un résultat positif pour le dépistage de stupéfiants". Il a précisé ne pas être consommateur de drogues.
Le parquet retient la conduite sous produit stupéfiant, dans l’attente des résultats du prélèvement salivaire. L’individu a été déféré devant Madame le substitut du procureur, en vue d’une convocation sur procès-verbal. A l’issue du débat, il sera incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon.