Police de Sécurité du Quotidien : 15 à 25 policiers seront mobilisés à Planoise en septembre

« Il n’y aura pas de zone de non-droit » a répété ce lundi 12 février 2018 le maire de Besançon lors d’une conférence de presse consacrée à la mise en place d’une Police de Sécurité du Quotidien en septembre prochain. Le 8 février dernier, Gérard Collomb a annoncé que le quartier de Planoise figurerait parmi les 15 « villes-tests ». En parallèle, le GLTD (groupe local de traitement de la délinquance) a été instauré via le parquet de Besançon pour pallier à la délinquance. 

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"Le parquet de Besançon s'est beaucoup investi dans la création du GLTD. Le seuil de tolérance vis-à-vis de la délinquance a été largement dépassé dans ce quartier", explique Edwige Roux-Morizot, la procureure de la République de Besançon. "Je reçois beaucoup de lettres de la part des habitants depuis que ce groupe local a été décidé pour me faire part de leurs difficultés, de leur volonté que les choses changent". 

Nicolas Diamandides, coordinateur du conseil citoyen de Planoise, confirme cet idée et la volonté des habitants à avoir davantage de proximité avec la police : "C'était une demande forte de la part des habitants de Planoise. Ils s'en réjouissent". 

15 à 25 policiers mobilisés sur Planoise

Un effort sera engagé sur Planoise avec la mobilisation de 15 à 25 policiers consacrées sur le quartier. Pour le préfet, il s'agit de mettre l'accent sur la formation, car le ministre souhaite "des profils de policiers bien précis" avec des "formations poussées". Un délégué de cohésion police viendra s'ajouter aux effectifs et aura pour rôle de "dialoguer et informer", précise le préfet. 

Cet effectif est la suite logique des mesures déjà mises en place sur le plan numérique comme les caméras piéton, la "pré-plainte en ligne et les commissariats numériques". La PSQ viendra notamment décharger les actions de la police nationale et municipale. 

Pour Jacques Desoche, président du syndicat CFTC, ce sont "des années de laxismes qui ont créé ces zones de non-droit". Il soulève notamment un deuxième point, celui de l'interdiction du port d'armes des policiers municipaux qui est selon lui, "une aberration inquiétante". 

Qu'est-ce que Lab PSQ ?

Le ministre de l'Intérieur a voulu, grâce au "Lab PSQ"  réfléchir aux problèmes rencontrés par les policiers avec les gendarmes. Il s'agit de faire interagir ces derniers avec des universitaires et chercheurs pour donner une vision sur un temps "plus long", précise le préfet. "Chaque PSQ sera notamment évalué avec le ressenti de la population".

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