"Nous avons eu la confirmation aujourd'hui que ces +pokéstops+ (qui permettent aux joueurs de se procurer des accessoires virtuels pour capturer ou soigner leurs Pokémon) ont été supprimés", a précisé municipalité.
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI et député-maire de la commune, avait demandé leur retrait début août à Niantic, le développeur américain de l'application, dont le principe est d'attraper, grâce à son smartphone, des créatures virtuelles cachées dans le monde réel.
Le wagon du mémorial sur lequel était installé un pokéstop "rappelle le souvenir des 67.000 hommes, femmes et enfants juifs déportés à Auschwitz dont moins de 2.000 sont revenus", avait écrit M. Lagarde dans un courrier adressé au patron de Niantic. "Vous comprendrez aisément que de nombreux Drancéens ou des descendants de déportés juifs ont été choqués d'apprendre qu'un lieu de mémoire pouvait être utilisé comme terrain de jeu", ajoutait-il.
D'autres lieux historiques comme l'ossuaire de Douaumont (Meuse) ont aussi vu les pokéstop et les arènes installés en leur sein supprimés. The Pokémon Company qui détient la marque Pokemon avait indiqué en août que Niantic centralisait les demandes de retrait ou d'ajout d'un pokéstop ou d'une arène et profitait des mises à jour de l'application pour retirer des lieux.