En plus du nombre important de militaires déployés, deux postes de commandement ont été mis en place. 140 véhicules lourds et légers ont été mobilisés ainsi que des aéronefs de la Marine nationale et des moyens de l’armée de l’Air, dont des Rafales et des Mirage 2000, ainsi que du matériel de dernière technologie ont été déployés pour cet exercice en terrain libre.
Pour quel objectif ?
L’objectif d’ASPIC 2019 était d’entraîner l’échelon de reconnaissance brigade (ERB). Cet ERB était composé des unités spécialisées de la 7e BB : l’escadron de reconnaissance et d’intervention du 1er régiment de chasseurs (Verdun) les plongeurs de combat du 3e régiment du génie (Charleville-Mézières), la section d’aide à l’engagement débarqué du 152e régiment d’infanterie (Colmar) la batterie d’acquisition et de surveillance du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne).
Tous ces experts ont travaillé ensemble au profit du poste de commandement avancé mobile de la 7e BB. "La mission de l’ERB était d’agir de manière autonome, en zone d’insécurité afin de lever les incertitudes sur l’ennemi et le terrain, 50 kilomètres en avant des unités de combat de la 7e BB. Son but étant d’orienter plus efficacement l’action de la brigade dans le cadre d’une opération d’entrée en premier et dans un environnement dur, de coercition", précise La 7e Brigade blindée.
Cet exercice était "inédit" pour l’échelon de reconnaissance de la 7e BB. Cet entraînement en terrain libre "a confirmé la nécessité pour une brigade blindée de disposer d’une capacité de renseignement qui lui est propre pour orienter au mieux son action et être efficace", nous précise-t-on.