Cet événement était co-organisé par l’ARS et l’association Soins aux Professionnels de la Santé (SPS), en partenariat avec la Préfecture de région, le Conseil régional, France Travail, la région académique et la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie (CRSA).
"Les tables-rondes ont été l’occasion d’aborder les défis d’une politique volontariste pour les métiers de la santé, du social et du médico-social, portée par l’ARS, la Région, la Préfecture de région et leurs partenaires", expliquent dans un communiqué commun les différents acteurs.
Cette mobilisation se concrétise également par un Plan d’actions "de l’orientation à l’emploi", lancé en 2023 et dans lequel s’impliquent également les fédérations des établissements sanitaires et médico-sociaux, les ordres professionnels, les associations, établissements et les collectivités locales…
Plus de 5 M€ supplémentaires investis en 3 ans par l’ARS dans le Plan de mobilisation
En 2022 et 2023, plus de 80 millions d’euros ont été financés par l’ARS et des crédits santé nationaux pour la formation des infirmières en pratique avancée (IPA), le développement des terrains de stage des étudiants en médecine, le financement de lits médicalisés, de rails de transfert dans les EHPAD, ou encore des investissements du quotidien au bénéfice des professionnels et des résidents en EHPAD.
Entre 2023 et 2025, ce seront plus de 5 millions d’euros supplémentaires engagés par l’ARS pour
dynamiser le plan de mobilisation. À cet engagement, s’ajoute celui de la Région, qui a mobilisé près de 11 M€ pour soutenir une importante augmentation des places de formations d’infirmiers, d’aides-soignants et d’accompagnants éducatifs et sociaux sur les années 2020 à 2023.
L’ARS a notamment proposé 170 contrats d’allocation d’étude pour 2024 pour accompagner les étudiants en dernière année d’étude d’infirmiers, masseurs-kinés, orthophonistes, ergothérapeutes... en contrepartie d’un engagement de servir de 18 mois dans des établissements de la région.
Frais de logement et de déplacement couverts
Le plan de mobilisation, c’est encore l’expérimentation d’une allocation d’attractivité territoriale pour les internes en médecine. Principe : donner aux internes qui effectuent des stages éloignés des CHU une allocation forfaitaire leur permettant de couvrir des frais de logement et de déplacement.
"L’expérimentation est prévue à partir de ce semestre d’internat. D’autres initiatives viendront renforcer la connaissance et l’attractivité des métiers comme le développement des -"Cordées de la réussite"- dans les IFSI* avec les établissements scolaires de Bourgogne-Franche-Comté", nous précise-t-on.
La Région fortement mobilisée en faveur des métiers de la santé, du social et médico-social
Par-delà le financement des instituts et des centres de formation comme celui du CHU et de l’UFR de Besançon, la Région est l’actrice de l’ouverture de places et de nouvelles filières paramédicales et en travail social et le maillon primordial de la structuration de l’appareil de formation et du binôme emploi-formation.
Parmi les réalisations concrètes : les filières "Manipulateur radio" à Montbéliard (25) et "Kinésithérapie" à Nevers (58), sans oublier les formations d’ambulancier à Joigny (89) et d’aide-soignant en apprentissage au Greta Haute-Saône (70) ou encore à l’Irtess de Dijon (21)…