Planoise : une quarantaine de voitures-ventouses envoyées à la fourrière

Publié le 22/04/2022 - 13:59
Mis à jour le 22/04/2022 - 17:05

Ce vendredi 22 avril depuis 9h00, des policiers de Besançon, accompagnés de la fourrière municipale, ont démarré une opération commune. Sur différents secteurs du quartier Planoise, les forces de l’ordre ont fait enlever environ 40 véhicules à stationnement abusif, appelés aussi voitures ventouses. Pourquoi ?

Voiture ventouse ou tampon, c’est le nom donné aux véhicules qui stationnent plus de sept jours consécutifs sur un parking. Pour les repérer, les policiers passent sur les parkings et identifient les véhicules qu’ils pensent concerner en marquant à la craie les pneus ou au niveau du sol. Au bout d’une semaine, ils vérifient si les pneus ont changé de position. S’ils sont restés fixes alors la police procède à une verbalisation et un enlèvement.

Lors de cette opération matinale, les policiers ont constaté qu’une quinzaine de véhicules se sont mis en conformité, c’est-à-dire qu’ils ont bougé, après avoir été marqués.

"À partir d’aujourd’hui, les policiers vont, parmi leurs missions, suivre assidûment le stationnement des véhicules, ça ne prend pas beaucoup de temps et ça permet d’assainir la place", précise le Capitaine Perrin.

Trois secteurs de Planoise ciblés

L’opération s’est déployée dans un premier temps sur le parking de Fribourg-Cologne où une dizaine de véhicules ont été verbalisés puis enlevés. La suite des actions menées par les forces de l’ordre continue rue Bertrand Russel, puis rue de Savoie.

Pour "la tranquillité de Planoise"

Le but de cette opération avec la police et la fourrière est selon eux, de rendre service aux riverains qui ne trouvent pas de place à cause de ces stationnements de longue durée. L’un des objectifs est aussi de "prévenir tout accident, car si un enfant se blesse sur un véhicule non assuré, il ne sera pas assuré", explique Michel Perrin, capitaine de police de Besançon. Il ajoute que cette opération se déroule ainsi "dans le cadre de la tranquillité de Planoise".

Les risques encourus

Un véhicule tampon est verbalisé d’une amende de 35€, mais les frais d’enlèvement et de gardiennage de la fourrière de Besançon viennent ensuite s'ajouter. En même temps, les policiers regardent si les contrôles techniques des véhicules sont à jour, risquant une amende de 90€ pour ceux qui ne sont plus valides et une amende de 400€ pour les voitures qui ont un défaut d’assurance.

Comment se débarrasser de son véhicule ?

"Les personnes ayant un véhicule dont ils ne savent pas trop quoi en faire peuvent appeler la fourrière municipale en l'appelant par téléphone, il faut être détenteur de la carte grise en conformité ou à défaut, du certificat d’acquisition du véhicule. La fourrière municipale se déplace gratuitement. D’autres épavistes effectuent les mêmes procédures que la fourrière municipale", explique le Capitaine Perrin.

Des véhicules totalement abandonnés ?

Selon Nicolas Defrain, responsable de la fourrière municipale à Besançon, "lorsqu’il s’agit de stationnement abusif, les voitures ventouses ne sont pas assurées donc les propriétaires ne reviennent pas rechercher leur véhicule, c’est très très rare que des gens viennent chercher leur véhicule lorsqu’ils sont emmenés à la fourrière pour stationnement abusif, je dirais que seulement 5% des personnes viennent rechercher leur véhicule pour cette raison."

En revanche, lorsqu’il s’agit de stationnement gênant, sur trottoir ou piste cyclable, les gens viennent dans "quasi 100% des cas", mais en général, "on détruit beaucoup plus de voitures qu’on en rend", explique le responsable de la fourrière. Pourquoi ? Tout simplement "parce qu’on intervient beaucoup plus souvent sur des stationnements abusifs ou des défauts d’assurance sur des voitures en mauvais état." 

Nicolas Defrain conclut : "notre travail est d’expliquer aux gens que si le véhicule est à la fourrière, il vaut mieux payer vite pour que ça ne coûte pas trop cher et qu’on ne détruise pas le véhicule."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Poids lourds bloqués sur l’A36 dans le Doubs : “Nos transporteurs sont des boucs émissaires”

Dans un communiqué du 22 novembre 2024, Blandine Latin, secrétaire générale de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) Franche-Comté Bourgogne dont le siège est à Besançon, déplore que les transporteurs se sentent "injustement accusés" de l’engorgement de l’autoroute 36 dans la nuit de jeudi à vendredi lors de l’épisode de neige et de verglas. Elle dénonce par la même occasion des manquements, notamment de la part de l’État, mais aussi des automobilistes sans équipement hivernal.

Échevannes : la fondation du patrimoine vient en aide à l’ancienne école du village

Le 14 novembre 2024, la commune d’Échevannes a accueilli les membres de la Fondation du Patrimoine du Doubs. Le projet de restauration de l’ancienne école du village a en effet été sélectionné par la fondation et la commune s’est vue allouer la somme de 80.000€ pour les travaux à effectuer.

À Besançon, des arbres portes des prénoms d’enfants du monde entier…

À l’occasion de la Journée internationale des droits des enfants ce mercredi 20 novembre, des enfants de plusieurs centres de loisirs des Francas ont accroché des prénoms à 24 arbres de la place de la Révolution. Vingt-quatre prénoms d’enfants du monde entier derrière lesquels, il y a une histoire de vie, l’histoire d’enfants dans un pays proche ou lointain, qui subit les guerres, les tremblements de terre, les bouleversements climatiques, enfants de la rue, réfugiés, qui travaillent, qui portent un handicap…

Avez-vous déjà vu une pelleteuse dans le ciel du centre-ville de Besançon ?

C’est une scène pour le moins impressionnante qui s’est déroulée ce mardi 19 novembre rue du Palais de Justice à Besançon en fin de matinée : une grue a levé une pelleteuse de 17 tonnes au-dessus d’un immeuble pour la poser dans une étroite cour intérieure. Si l’usage veut que l’on pose la première pierre sur un nouveau chantier, il s’agit plutôt ici de poser la première pelleteuse du projet immobilier dans l’ancien cinéma Vox rue des Granges, porté par SMCI.

L’unicef organise une journée de sensibilisation à Besançon

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’ensemble de la communauté Unicef France lance les "Journées bleues", une mobilisation nationale destinée à sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de l’éducation en situation d’urgence et à récolter des dons. Un rendez-vous est programmé le 23 novembre 2024 au magasin Cultura à Besançon.

Cadavre de génisse attaché à la sous-préfecture du Doubs : les associations réagissent… 

Suite à une attaque de loup, de nombreux agriculteurs se sont réunis à Pontarlier le 9 novembre 2024 afin de revendiquer l’autorisation des tirs de défense. Pour marquer les esprits, ils avaient accroché un cadavre de génisse à la sous préfecture du Doubs. Les associations de protection de la nature ont souhaité réagir.

Black Friday et Noël chez Boulanger à Besançon, faites plaisir, faites-vous plaisir !

QUOI DE 9 ? • Le Black Friday (29 et 30 novembre) et les fêtes de fin d’année approchent. Aussi, le magasin Boulanger à Besançon s’est organisé pour vous aider à préparer vos cadeaux. Ce peut être également l’occasion pour vous faire plaisir sans vous ruiner.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.4
couvert
le 24/11 à 06h00
Vent
6.16 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
79 %