L’interpellation, puis la mise en examen, d’un des suspects ces derniers jours, pouvant être lié directement à l’incendie criminel de fourrière municipale le 31 décembre, et qui fait suite aux autres dernières arrestations successives, démontre "le professionnalisme des forces de l’ordre républicaines et la réactivité efficace de l’autorité judiciaire", précise la maire.
Pour rappel, l'incendie s'était propagé à plusieurs dizaines d'autres véhicules et avait endommagé un supermarché voisin. Trois hommes directement mis en cause dans l'incendie ont été incarcérés.
Anne Vignot et son adjoint à la sécurité, Benoît Cypriani, expriment leur confiance en les services de l’État pour mener à bien les enquêtes en cours et saluent ce travail conjoint. Ils rappellent le besoin de pouvoir de "s’appuyer sur des équipes enquêtrices" mais aussi "l’importance d’avoir des effectifs suffisants pour garantir une présence essentielle d’action et de prévention en matière de délinquance".
Dans cette enquête, une trentaine de personnes, dont des mineurs, ont été interpellées ces derniers mois, la plupart étant écrouées. Elles sont suspectées d'appartenir à deux équipes rivales qui ont multiplié les fusillades, de novembre 2019 à mars dernier, pour tenter de s'arroger le contrôle du marché de la drogue à Planoise, un quartier dit de reconquête républicaine où résident 18.000 habitants.
Ces règlements de comptes ont fait une douzaine de blessés, âgés de 14 ans à 31 ans, et un mort, âgé de 23 ans.