Cartographie 2023 des itinéraires du schéma cyclable du Grand Besançon
Le premier dossier abordé concerne l’aménagement d’itinéraires cyclables afin d’encourager la pratique du vélo sur l’ensemble de son territoire et de répondre à "une très grosse demande en matière de développement de pistes cyclables" a introduit Gilbert Gavignet, conseiller communautaire délégué aux modes doux.
Il était donc nécessaire pour les élus de réviser le schéma cycle de 2019 afin d’être "plus en cohérence avec le développement des mobilités" a précisé monsieur Gavignet. Le nouveau schéma directeur cyclable répertorie désormais 17 itinéraires cyclables principaux qui relient "les lieux qui concentrent le plus de services, d’emplois, des commerces mais aussi les pôles d’échange des bus et cars Ginko ou encore la gare Viotte".
La révision du schéma porte sur l’élaboration d’une cartographie des itinéraires cyclables du Grand Besançon, le déploiement d’un jalonnement cyclable "unifié, cohérent et massif". Il vise également à encourager la pratique cyclable en optimisant le stationnement avec notamment le déploiement de box à vélos sécurisés sur le territoire ou encore la location de vélos électriques.
Sur ces 17 itinéraires comptabilisant 200 km, 60% sont déjà réalisés. Cinq nouvelles liaisons sont engagées. Il s’agit de la continuité cyclable des rues de Trépillot et Ampère à Besançon, de celles entre Pirey et Besançon (RD 70), de l’euro vélo 6 reliant Osselle et Routelle, de la liaison de la route d’Épinal entre École Valentin et Besançon et de celle entre Vorges et Busy.
Les montants investis par GBM dans le cyclable s’élèvent à trois millions d’euros par an au budget primitif. Un montant jugé excessif par certains. Ce à quoi la présidente de GBM répond : "Les gens qui disent que l’aménagement des pistes cyclables coûtent cher sont les mêmes qui ne se posent pas la question de savoir combien coûte une route". En comparaison, un kilomètre d’aménagement cyclable coûte environ 300.000€ quand une route de deux fois une voie elle en coûte 4 millions.
Implantation d’une ombrière photovoltaïque sur le parking de Micropolis
Deuxième dossier, le projet "Planoise solaire" englobant le parc solaire urbain composé de neuf bâtiments et de trois parkings à équiper en panneaux photovoltaïque. Un projet dont la vice-présidente en charge du développement durable, énergie et environnement Lorine Gagliolio est "convaincue qu’il sera rapidement une référence nationale".
Les bâtiments sélectionnés pour être équipés sont :
- les toitures des groupes scolaires Ile de France et Charles Fourier
- Les toitures de sept immeubles locatifs du quartier
- Les trois parkings Cassin, Micropolis (P+R) et celui situé rue Languedoc.
La production d’électricité de ces sites sera ensuite partagée entre les usagers volontaires et habitants du quartier dans un secteur de 2 km autour des points de production comme l’impose le cadre réglementaire. D’après Lorine Gagliolio, "cela devrait couvrir a minima 25% de leur consommation annuelle". Soit un gain estimé pour chaque foyer entre 45 et 100€ par an.
Actuellement, le dossier de consultation des entreprises devrait être prochainement publié. Le futur concessionnaire sera notamment responsable de la conception, de l’installation, l’exploitation et l’entretien des ombrières photovoltaïques installées sur les trois parkings retenus. GBM espère donc recevoir plusieurs propositions d’entreprise pour débuter les premiers travaux fin 2024, début 2025. Le budget total d’investissement a été estimé à 4 millions d’euros.
Aménagement bas carbon des bâtiments communautaires
Dernier dossier présenté à la presse et qui sera également soumis au vote ce jeudi, un cahier des charges en matière de prescriptions énergétiques environnementales dénommé l’Aménagement bas carbon des bâtiments communautaires ou "l’ABC des bâtiments".
Présenté par Lorine Gagliolio comme un "outil pragmatique", il permet de "penser l’opération en balayant dix thématiques plus ou moins attendues" que sont : la performance énergétique, les matériaux biosorucés, le réemploi, le confort d’été, le confort sonore, la santé, les pollutions, l’impact du chantier, la gestion de l’eau et la prise en compte de la biodiversité. "On vise des constructions de plus en plus vertueuses" a résumé Anne Vignot.
Une fois adopté, ce cahier des charges des bâtiments sera appliqué sur tous les nouveaux projets de construction ou de rénovation de bâtiments communautaires et en particulier sur le projet de rénovation de la City.