Ce protocole consiste, en cas de suspicion de piqûre, notamment en des "prélèvements rapides urinaires et sanguins pour analyse toxicologiques, biochimiques et sérologiques", précise l'hôpital dans un communiqué. Sont également réalisés une "constatation des éventuelles traces de piqûres" et la "prise des paramètres vitaux". "Une prise en charge infectieuse pourra être proposée au cas par cas", ajoute-t-il.
Un message de prévention avant le festival Vyv
Le CHU rappelle également que l'accueil au service des urgences "se fait à toute heure du jour et de la nuit". "Les cas traités à Dijon n'ont eu lieu que dans des établissements de nuit (boîtes de nuit, bars dansant...), sans profil de genre ou d'âge" et "il n'y a pas de site d'injection préférentiel constaté (bras, mollets, jambes...)", selon l'hôpital.
Alors que doit se tenir samedi et dimanche à Dijon le festival Vyv, le CHU a "souhaité partager un message de prévention à l'attention des usagers", conseillant aux personnes suspectant une agression à la seringue de "ne surtout pas uriner avant prise en charge" et de "rejoindre un service d'urgences le plus rapidement possible".
Une vague inexpliquée de piqûres touche depuis début avril des jeunes dans des boîtes de nuit, bars et festivals de toute la France, avec des plaintes déposées notamment à Lille, Béziers, Nantes, Rennes, Strasbourg, ainsi qu'à Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Valence ou encore Toulouse.
(SOURCE AFP)