Préserver les consommateurs, c'est l'idée qui serait développée autour de ces propos. Rappelons que le crédit renouvelable est une réserve d'argent mobilisable à tout moment, mais le plus souvent assortie, en cas d'utilisation, d'un taux d'intérêt élevé.
Le ministre de l'économie entendrait donc profiter de la future réforme bancaire, présentée aujourd'hui en Conseil des ministres, pour modifier le cadre d'obtention de ces crédits. " Une partie de la réforme sera tournée vers le consommateur. Nous voulons agir pour redéfinir les frais bancaires, pour juguler ou limiter le crédit revolving ", prévient Pierre Moscovici.
Plus d'encadrements
Un point que rejoint leministre délégué à la consommation, Benoît Hamon, qui avait déjà affirmé cet été qu'il y aurait " a priori un encadrement supplémentaire ". À noter que la loi Lagarde, entrée complètement en vigueur la loi en 2011, avait déjà parmis de limiter l'utilisation du crédit renouvelable à de petits montants.
Le nombre de comptes de crédit renouvelable aurait d'ailleurs diminué de 5,3 millions avec l'apparition des premiers textes de cette loi, d'après une étude publiée fin septembre sur la demande de Pierre Moscovici.
(Source : AFP)