"Il y a encore un chemin important à parcourir, notamment sur la précision de la réforme des retraites qui doit être soutenable, ou encore sur le marché du travail", a dit le commissaire aux Affaires économiques lors d'une conférence de presse à Paris.
"Les choses ne sont pas faites mais elles sont faisables", a-t-il résumé, se félicitant du "nouvel esprit" régnant sur les discussions entre la Grèce et ses créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne).
Ces institutions réclament à Athènes, en échange de plusieurs milliards d'euros d'aides, des engagements de réformes qui pour certains vont radicalement à contre-courant des promesses électorales du Premier ministre
Alexis Tspiras.
L'ex-Troïka veut notamment une réforme du marché du travail que répugne à mener ce gouvernement majoritairement issu de la gauche radicale.
M. Moscovici a toutefois reconnu que "le temps presse, puisque les problèmes de liquidités, ce n'est pas un mystère, sont des problèmes sérieux et réels qu'on ne peut pas ignorer".
Le programme dont bénéficie la Grèce, et au nom duquel elle peut prétendre à encore 7,2 milliards d'euros d'aides, expire fin mai. Le 5 juin, le pays doit effectuer un gros remboursement au FMI.
(Source : AFP)