"C'est une chance pour moi d'être ici et surtout d'être au milieu de tous les acteurs des microtechniques de la région et même de la Bourgogne Franche-Comté", nous confie Jean-Philippe Culas.
Il ne travaillera pas seul dans son grand bureau-atelier. À partir du 16 mars, un ingénieur en aéronautique de l'école polytechnique viendra en stage pendant 6 mois que Jean-Philippe souhaiterait embaucher. Il compte également dans son équipe Bertrand Vinsu, collaborateur réalisateur et chef opérateur ainsi que Benjamin Blessmaille également collaborateur en tant qu'agent commercial.
"Il y a des drones, maintenant, il faut des anti-drones"
Dans ces locaux, il s'agira pour Jean-Philippe et son équipe de travailler spécialement sur la partie recherche et développement. La mission la plus importante et la plus urgente est une collaboration avec le ministère de l'Intérieur pour créer un système anti-drone après les 60 survols de la ville de Paris ces derniers temps ou des centrales nucléaires. "Il y a des drones, maintenant il faut des anti-drones, mais je ne peux pas en dire plus" nous raconte le passionné.
Des drones pour préserver les vies humaines
Ce constructeur de drones travaille autour de trois axes de développement spécifiques :
- "Ce qui est dangereux"
- "Ce qui est haut"
- "Ce qui est sale"
En effet, en tant qu'ancien pompier, Jean-Philippe Culas a assisté à des événements qui lui permettent de savoir aujourd'hui ce qu’il serait utile de faire avec des drones. "Le prix d'un drone n'est pas le prix d'une vie", nous dit-il.
D'ailleurs, il travaille actuellement sur un drone destiné aux forces de l'ordre notamment pour réaliser des relevés de gaz à distance. "Cela permettra d'envoyer un appareil dans une zone dangereuse sans mettre la vie d'un policier ou d'un gendarme en péril" précise Jean-Philippe Culas.