Dans un communiqué du 17 août 2016, Phillippe Gonon explique que de nombreux élus sont préoccupés par le devenir de leur commune suite à la loi NOTRe du 7 août 2016. D’après lui, celle ci crée de nombreux problèmes entre les différentes strates de l’organisation du territoire français.
"La répartition des compétences entre différentes collectivités ( communes, communautés/agglo, département, métropole, région...) voulues par cette loi demande de nombreux transferts de personnels et de taches, exige la création de nouveaux services, et puis bien sûr, nécessite de trouver de nouvelles ressources, d’embaucher de nouveaux collaborateurs, quitte à défaire ce qui marche bien".
Il dénonce aussi un délestage sur les collectivités locales de la part de l’état français du fait des diminutions des dotations qui compensaient les allègements fiscaux.
D’après lui, beaucoup d’élus considèrent qu’ils n’ont pas les moyens humains et techniques pour appliquer cette loi et que les délais sont trop courts. "Plus encore, les élus ont le sentiment, surtout les élus communaux, d’être dépouillés : dépouillés de leurs compétences, dépouillés de leur légitimité, dépouillés de toute reconnaissance pour leur travail au service de tous".
Pour conclure, Philippe Gonon explique que la région, l’agglomération et la métropole sont des structures dans lesquelles les Français ne se reconnaissent pas : "qui seront demain les interlocuteurs de nos concitoyens ?"
"La reforme territoriale en cours est à repenser de fond en comble pour restaurer la place centrale du citoyen dans l’organisation de la vie locale et reconstituer le lien de proximité avec les élus".