«Le conseil régional, principal bailleur de fonds et responsable du personnel, reste sourd à toute évolution de ce qu’il considère comme son pré carré. Pour cela il maintient la FRAC et sa direction dans une sujétion totale et empêche toutes actions et évolutions artistiques indépendantes de pressions politiques », soutiennent les pétitionnaires dont la grande majorité ne pratique pas en Franche-Comté.
« Tout ceci a pour finalité de faire du FRAC un service soumis de la Région dont la politique d’acquisition et de diffusion doit être uniquement dictée par les élus à des fins électoralistes et inévitablement consensuelles et démagogiques », poursuivent-ils.
Loïck Niepçeron, vice-président PS du conseil régional, chargé de la culture et mis en cause par la pétition rétorque qu’en tant qu’élu il manie de l’argent public et doit veiller à l’application des règles de la comptabilité. Dans un entretien à L’Est Républicain il affirme qu’il est favorable à un changement de statut « pour le futur FRAC du pôle culturel qui sera érigé sur le port fluvial de Besançon ».
« Des créateurs de la région disent ne pas exister aux yeux du FRAC. Le FRAC n’a pas vocation à consacrer ses acquisitions aux gens de la région, mais on peut s’y intéresser sans pour autant faire du régionalisme », répond Loïc Niepçeron à ses détracteurs.