De manière globale, la ville de Besançon compte 953 places d'accueil collectif (Crèches, Micro-crèches, MAM) et 1.203 places d'accueil individuel. Au 1er janvier 2025, la direction petite enfance de la ville compte 255 agents (titulaires, stagiaires ou contractuels). Le service petite enfance de la ville de Besançon compte à ce jour 15 crèches (14 crèches collectives et 1 crèche familiale) pour 434 places d'accueil et un relais petite enfance pour 320 assistantes maternelles bisontines (avec une moyenne de 3 enfants par assistante).
La chambre régionale des comptes a rendu un rapport en 2023 sur le service d’accueil du jeune enfant proposé par la Ville de Besançon. Dans ce rapport, publié le 16 mai 2024, la chambre régionale ne faisait pas de recommandation particulière, et saluait les investissements entrepris par la Ville notamment concernant son plan écoles et crèches qui se poursuivra en 2025. Un "effort sans précédent" sur ses équipements a été réalisé avec entre autres : le restructuration de la crèche de Saint-Ferjeux et d’autres à venir comme celles des Orchamps ou encore de Battant.
Un rapport très favorable et des "bricoles à améliorer"
Lors de ces rénovations bâtimentaires, "on intègre des enjeux de transitions énergétiques pour moins consommer d’énergie" mais aussi écologiques en utilisant "des matériaux biosourcés et en évitant les perturbateurs endocriniens" qui font échos à "des enjeux de santé publique", a avancé Claudine Caulet. Un point particulier a également été apporté aux accès à l’extérieur, tout comme un travail accru a été entrepris sur l’ergonomie permettant de meilleures conditions de travail pour les agents.
Si le rapport reste ainsi "très favorable" pour la Ville de Besançon, Claudine Caulet reconnait qu’il reste néanmoins encore des "bricoles à améliorer". Le rapport juge ainsi le taux d’occupation des crèches insuffisant. Avec 61% de taux d’occupation contre un taux moyen national d’environ 70%, la Ville peut encore mieux faire. "Il faut qu’on essaye de progresser, d’accueillir un peu plus d’enfants peut-être sur des contrats un peu plus courts" reconnaît l’élue qui confirme qu’il faut "essayer d’optimiser le nombre de places sans pour autant aller jusqu’au 100%". Elle affirme que sur ce point, le travail sur a déjà débuté avec la nouvelle directrice.