Le plan compte cinq axes : mieux repérer et alerter sur les risques de chute, aménager son logement, aider à la mobilité, prévenir les hospitalisations grâce aux activités physiques et renforcer l'assistance à domicile.
"Les personnes âgées et leur entourage ne sont pas forcément conscients des risques", indique le cabinet de la ministre Brigitte Bourguignon, regrettant un "tabou" autour de la question.
- Pour aménager les domiciles des personnes à risque, le ministère veut promouvoir les aides techniques via sa future plateforme "Ma prime adapt'". Le dispositif lancé courant 2022 fusionnera les aides existantes afin de "réduire le reste à charge" des aides à la mobilité.
Permettre aux personnes de rester le plus longtemps possible chez elles
"Nous voulons permettre aux personnes de rester le plus longtemps possible chez elles", dit le ministère, rappelant l'objectif fixé par le gouvernement de renforcer l'autonomie et le maintien à domicile des personnes âgées.
Le plan antichute prévoit des formations adaptées pour les équipes mobiles de gériatrie, déjà existantes, afin de repérer les risques d'accident aux domiciles des personnes âgées. Aider à l'installation de rampes dans les escaliers ou de barres d'appui dans la salle de bains figurent parmi les solutions évoquées par le ministère.
Le développement de la téléassistance devrait par ailleurs accélérer la vitesse des interventions après accident, en priorité chez les personnes ayant déjà chuté. Le cabinet de la ministre chargée de l'Autonomie estime à "environ 10 %" la couverture en téléassistance des personnes âgées (boîtiers d'alarme, bipper, bracelet détecteur de chute, etc.).
Le budget alloué au plan n'a pas été communiqué, mais le cabinet de la ministre assure que "les financements existent déjà ".
Chaque année, les chutes de personnes âgées représentent plus de 100.000 hospitalisations et 10.000 décès, soit la première cause de mort accidentelle chez les plus de 65 ans, selon le cabinet de la ministre.
(Source AFP)