Frédéric Vuillaume, membre du syndicat force ouvrière et Gilet jaune, s'insurgeait ce mercredi soir d'une "garde à vue abusive": "je ne suis pas un bandit", nous confiait-il. Il avait été entendu pour "attroupement après sommation de dispersion » ainsi que pour la « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations », « entrave à la circulation » et « organisation de manifestation sans déclaration préalable en préfecture ».
Ce mercredi soir, une enquête était toujours en cours.
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Le 13 février dernier, une cinquantaine de personnes s’étaient également réunies devant le commissariat de Besançon afin de protester contre la mise en garde à vue de deux Gilets Jaunes, dont la femme de Frédéric Vuillaume. Elle avait été convoquée pour participation à un attroupement « malgré les sommations » et « complicité dans les violences » à l’encontre des forces de l’ordre. L’autre homme, lui aussi en garde à vue, avait été lui convoqué pour jets de projectiles. L’intersyndicale Solidaires-FSU- CGT-FO avait notamment tenu à adresser leur soutien à Frédéric Vuillaume dans un communiqué suite au courrier du préfet reçu par ce dernier Il stipulait que le droit de manifester était encadré par le principe de la déclaration préalable.