S'en est trop pour Éric Alauzet qui a vu sa permanence vandalisée ce mercredi après que le cortège de manifestants soit passé dans les rues de Besançon.
Voici son communiqué :
"Oui à l’expression de la contestation, aux manifestations, aux grèves qui traduisent la vitalité de notre démocratie et sont constitutives de nos libertés ! Non aux agressions verbales et physiques, à l’intimidation et à la violence ! Ne nous y trompons pas. Une minorité radicale est désormais à la manœuvre pour tenter de récupérer à son profit la contestation sociale et semer le désordre.
À Besançon, ma permanence électorale vient une nouvelle fois d’être dégradée, avec des autocollants SUD, CGT et surtout PCF, ainsi que des tracts de la liste conduite par Madame Vignot glissés sous la porte. Ces actes font suite aux menaces proférées par un adjoint communiste et militant CGT, qui se vantait d’avoir décroché le compteur électrique et gaz de ma permanence parlementaire.
J’interroge solennellement Madame Vignot : cautionne-t-elle ces actes antidémocratiques et antirépublicains ? Je n’ose croire que cela soit sa conception du débat électoral. Sa réponse est importante. Soit elle condamne ces exactions, soit elle les soutient. Cette deuxième hypothèse traduirait alors une dérive radicale et dangereuse, inquiétante pour l’avenir de notre ville, lorsqu’on prétend vouloir la gouverner. Les Bisontins ont le droit de savoir", conclut Éric Alauzet.
Pour rappel, les candidats à l'élection municipale ayant une permanence ont le droit de bénéficier d'un service de nettoyage de la ville. C'est également la Ville de Besançon qui porte plainte dans ce type de cas.