Pécresse favorable à plus d'autonomie des régions, mais pas dictée par la "peur de la rue"

Publié le 22/03/2022 - 07:25
Mis à jour le 07/04/2022 - 17:30

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a déclaré lundi être favorable à donner de nouvelles compétences aux régions si elles les exercent mieux que l’Etat, tout en critiquant le président Macron, candidat à sa réélection, qui promet plus d’autonomie « par peur de la rue », selon elle.

archives © D Poirier
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"L'État fait beaucoup mais il fait mal et il essaye d'imposer des normes nationales à des territoires qui ont des spécificités régionales. Je suis favorable à ce qu'on lance, dès mon arrivée, une vraie concertation avec toutes les grandes régions et tous les territoires métropolitains et ultramarins sur quelles peuvent être les compétences qu'ils exerceraient mieux que l'État", s'ils les exercent "au plus près", a déclaré la candidate lors de la présentation de son programme pour les Outre-mer à Paris.

"Ce n'est pas du tout ce qu'est en train de faire Emmanuel Macron en Corse ou ce qu'il a voulu faire en Guadeloupe. C'est pas: +il y a la rue qui s'agite, alors je donne tout, je lâche tout+. Ça, c'est quand on a peur de la rue et c'est quand on ne sait pas quoi dire", a-t-elle indiqué, ajoutant que, pour elle, cette démarche devait être le fruit d'une "vraie négociation".

Emmanuel Macron a estimé jeudi qu'"il faut maintenant qu'un processus de travail s'enclenche" sur l'autonomie de la Corse, mais avec au préalable un "retour au calme" sur l'île, après les violences qui ont eu lieu depuis l'agression d'Yvan Colonna dans sa prison.

Fin novembre, c'est le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu qui avait évoqué "la question de l'autonomie" lors d'un déplacement en Guadeloupe, en pleine crise sociale aux Antilles.

"Il ne suffit pas de crier: autonomie, autonomie pour que ça améliore la vraie vie des gens", estime la candidate LR qui assure qu'elle ne se lancerait dans cette démarche qu'avec "la confiance des présidents du territoire", et qu'elle leur demanderait directement "qu'est-ce que tu aimerais faire de plus et comment ? comment je peux aider et comment est-ce que les habitants de ton territoire auront un mieux ?"

Toutefois, Valérie Pécresse a ajouté rester "inflexible" sur les missions régaliennes de l'Etat en cas de plus grande autonomie: "il faut qu'on puisse avoir vraiment la puissance de l'État régalien dans les territoires pour assurer la sécurité (...) je garantis que la sécurité sera la même pour les habitants" sur le territoire français.

(Avec AFP)

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