Ils sont mis à la disposition de certains organismes désignés, qui se chargent à leur tour d’assurer la distribution de ces denrées. Celui-ci serait menacé dans le cadre du budget européen, actuellement en discussion et qui devrait être voté en décembre prochain.
Dans un courrier adressé à la ministre chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, le député haut-saônois, Jean-Michel Villaumé, se fait le porte-voix des associations locales.
« Je souhaitais vous alerter sur les inquiétudes portées à ma connaissance par les associations départementales de lutte contre l’exclusion et la pauvreté (Restos du cœur, Croix Rouge…) », soulignant au passage que ce plan représente un apport important : « il permet d’apporter une aide alimentaire à environ 13 millions d’européens dont 4 millions de français vivant sous le seuil de pauvreté. En France, le PEAD finance en moyenne un tiers de l’aide alimentaire. »
Puis, rappelant que cette aide ne « représente qu’un euro par an et par européen », il déclare qu’« une solution urgente doit être trouvée. »
« Si l’Union européenne et les Etats ont été capables de débloquer des sommes astronomiques pour sauver des banques fragilisées par la spéculation, ils ne peuvent rester inertes face à la pauvreté et à la détresse sociale », conclut-il.