Pauline a arrêté de fumer il y a un an : "J'en ai encore envie lors d'apéros entre amis"

Publié le 25/11/2018 - 13:27
Mis à jour le 25/11/2018 - 13:29

Témoignage - Moi(s) sans tabac • Il y a un an, Pauline, une Franc-Comtoise de 23 ans, décide d’en finir avec la cigarette. Elle nous livre son témoignage avec ses obstacles et les bons côtés de l’arrêt de la cigarette. Cette ancienne fumeuse nous parle également du rôle de l’opération Moi(s) sans tabac dans son parcours…

©Alexane Alfaro ©
©Alexane Alfaro ©

maCommune.info : Quand avez-vous décidé d'arrêter de fumer ?

Pauline : "J'ai décidé d'arrêter l'année dernière le 22 novembre 2017 précisément. On se rappelle la date de sa dernière cigarette".

mC : Qu'est-ce qui vous a donné envie d'en finir avec ça ?

Pauline : "J'avais des bronchites chroniques et j'ai perdu quelqu'un dans mon entourage d'un cancer des poumons à l'âge de 60 ans".

mC : L'opération Moi(s) sans tabac a-t-elle joué un rôle dans votre envie d'arrêter ?

Pauline : "Oui bien sûr ! Cela a été un véritable soutien notamment grâce au groupe mis en place sur Facebook. Chacun donne des conseils, remonte le moral de ceux qui ont peur de craquer. L'application est aussi une bonne aide. Elle permet de voir le nombre de cigarettes que l'on a évité de fumer et surtout l'agent que l'on a gagné".

mC : Aviez-vous déjà essayé d'arrêter avant ?

Pauline : "Non, je n'avais jamais essayé, car je n'en avais pas envie".

mC : Combien de cigarettes fumiez-vous et depuis quel âge ?

Pauline : "J'ai commencé à fumer vers l'âge de 16 ans. Les derniers temps, je fumais plus de dix cigarettes par jour".

mC : Quand fumiez-vous dans la journée ?

Pauline : "Dès que j'avais une minute à vrai dire. Les cigarettes les plus importantes étaient celles qui suivaient les repas".

mC : Était-ce plutôt une sorte de rituel, de rythme de la journée ou aviez-vous vraiment envie de chaque cigarette ?

Pauline : "Quand je fumais, je pensais que c'était une réelle envie. Avec le temps, je me suis rendue compte que c'était finalement des rituels difficiles à éliminer".

mC : Vous souvenez-vous de votre dernière cigarette ?

Pauline : "Oui, c'était avec une de mes collègues et j'ai eu une quinte de toux. J'ai regretté de l'avoir fumée et l'ai jetée de rage. Depuis, je n'ai plus fumé".

mC : Qu'est-ce qui a été le plus dur à traverser sans cigarette pendant cette année ?

Pauline : "La première semaine après l'arrêt a été difficile, mais finalement les envies passent petit à petit. Mon médecin m'a même dit qu'au bout de trois jours, la dépendance à la nicotine diminuait. Et c'est vrai. Pour ce qui est du plus dur à traverser, c'est sans aucun doute les moments festifs".

mC : Avez-vous eu un suivi médical ou autre pour arrêter ?

Pauline : "Je suis allée voir mon médecin pour savoir comment faire pour ne pas craquer. Il m'a conseillé les pastilles à la nicotine. Cela m'a aidé à tenir. À chaque envie, j'en prenais une".

mC : En un an, avez-vous craqué pour une cigarette ou ne serait-ce qu'une bouffée ?

Pauline : "Non pas une seule fois, car j'aurais repris".

mC : Avez-vous compensé avec d'autres choses ?

Pauline : "Peut-être la nourriture, mais sans m'en rendre compte".

mC : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Avez-vous observer des changements dans votre santé ?

Pauline : "Oui et cela se remarque assez vite. J'ai vu mon souffle revenir au bout d'une semaine (C'est d'ailleurs effrayant de voir que j'avais réduit mon souffle alors que je suis jeune ! je ne pensais pas). Pour ce qui est du mental, je suis plus libre dans le sens où je ne pense plus à fumer "impérativement ma cigarette". Au niveau physique, j'ai beaucoup moins la peau irritée et sèche. Comme quoi, la cigarette joue vraiment sur tout..."

mC : Aujourd'hui, quel est votre rapport à la cigarette ? En avez-vous encore envie de temps en temps ?

Pauline : "Je crois que je suis nostalgique. J'aimais vraiment prendre le temps de me fumer une cigarette. J'aurais pensé avoir envie de fumer lors de période de stress et finalement j'en ai parfois envie lorsque je suis en train de prendre un apéritif avec des amis."

mC : Pensez-vous "craquer" un jour ?

Pauline : "Je n'espère pas".

mC : Quel conseil donneriez-vous à des personnes qui ont envie d'arrêter de fumer, mais qui ne s'en sentent pas capables ?

Pauline : "Si j'ai pu le faire, vous le pouvez. Il faut vraiment le vouloir sinon ça ne fonctionnera pas. Après bien sûr, c'est toujours mieux d'être soutenu par son entourage".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

“#NoBuy2025” : une tendance pour éviter la surconsommation

La tendance vient tout droit du réseau social chinois TikTok et incite à éviter les achats dits superflus tels que le shopping, les objets de décoration, le maquillage ou encore la nourriture à emporter…. Objectif ? Éviter la surconsommation et faire des économies tout au long de l’année. Explications.

Le ras-le-bol des habitants de la rue Battant : ”Ici, tout est cadré pour que ça se passe mal !”, la Ville s’en défend

Depuis deux ans, des riverains de la rue Battant disent accumuler les mauvaises expériences et se sentent délaissés par la Ville de Besançon. Insécurité, vente d’alcool tardive, nuisances sonores et odorantes… Malgré plusieurs sollicitations auprès des services de la municipalité, rien ne serait proposé, encore moins mis en place pour rendre cette rue plus agréable au quotidien, de jour comme de nuit. Nous avons rencontré Sylvain, co-animateur d’un comité de voisins, qui ne sait plus quoi faire pour changer les choses. Nous avons également échangé avec Damien Huguet, adjoint de quartier.

Quoi de neuf à Besac’ ? Le Veganuary avec la Carotte cannibale…

Ce mois de janvier 2025 est l'occasion de faire le ”Dry january”, pour stopper sa consommation d’alcool, mais aussi de faire le ”Veganuary”, lancé par un organisme britannique en 2014 du même nom, et relayée par L214 en France. Pour ce Quoi de neuf à Besac ?, nous avons rencontré Alexandre Vandenberg, fondatrice de la Carotte cannibale, traiteur végétal à Besançon depuis septembre 2024.

Blue Monday : un concept purement marketing pour vous faire consommer plus

Comme tous les troisièmes lundis de janvier, ce lundi 20 janvier 2025 a été désigné du titre peu enviable de "jour le plus déprimant de l’année" appelé Blue monday. Bien que ne reposant sur aucune base scientifique solide, il évoque le "spleen hivernal" induit en partie par l’effet après fêtes et la météo hivernale généralement peu clémente. On vous explique pourquoi le concept a, en réalité, été créé de toute pièce. 

Maisons de retraite : de nouvelles règles de tarification dans certains Éhpad en 2025

Un décret publié au Journal officiel du 1er janvier 2025 modifie les conditions dans lesquelles certains Éhpad peuvent pratiquer des tarifs d’hébergement différents selon que leurs résidents bénéficient ou non de l’aide sociale à l’hébergement. Il est établi que la majoration de tarif pour les personnes qui ne perçoivent pas cette aide doit être au maximum de 35 %.

Première cause de mortalité chez les séniors, la Bourgogne-Franche-Comté poursuit sa mobilisation contre les chutes

L’Agence Régionale de Santé, le Pôle de gérontologie et d’innovation (PGI) et la Carsat Bourgogne-Franche-Comté sont engagés depuis 2022 dans le plan antichute des personnes âgées. Troisième journée de bilan, ce 16 janvier 2025, à Dijon.

Tirs au fusil d’assaut à Besançon : le préfet déploie la CRS 83 dès ce samedi soir sur le territoire

À la suite des tirs intervenus à Besançon la nuit dernière vers le pont de la Gibelotte, consécutifs à d’autres épisodes du même type ces derniers jours, à la demande du préfet du Doubs, Rémi Bastille, la CRS83 sera déployée à Besançon à compter de ce samedi 18 janvier.

La création de jeux au service de la santé : développeurs, graphistes et musiciens invités à participer au Ludi’Health 2025 à Besançon

Ludi’Heath est le projet commun du Hacking health et du Collectif ludique bisontin. Un nouvel événement pour générer l’intelligence nécessaire à de nouveaux projets innovants du jeu, sous toutes ses formes, au service de la santé. Le principe de cet événement est de réunir, du 7 au 9 février 2025, des créateurs (informaticiens, graphistes, musiciens, etc) et des professionnels de santé autour de problématiques médicales ou d’accessibilité et d'y apporter un début de réponse de façon ludique. Envie d'y participer ?

Ovinpiades : qui sont les jeunes éleveurs sélectionnés pour la finale au Salon de l’agriculture à Paris ?

Au lycée agricole de Levier, la finale territoriale Franche-Comté a réuni plus de 32 élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des huit établissements d’enseignement agricole du territoire. Pour être les meilleurs jeunes bergers de Franche-Comté, les candidats ont dû réaliser avec succès une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, ou encore lui parer ses onglons...

2025, “l’année de la paix” pour le général de la 1re Division Jean-Pierre Fagué

À l’occasion de la cérémonie des voeux adressés à l’ensemble des autorités locales, le général Jean-Pierre Fagué, aux commandes de la 1re Division de l’armée de Terre depuis août  2024, a effectué un tour d’horizon rétrospectif de l’année 2024 avant d’aborder les perspectives de l’année 2025 le 13 janvier dernier à l’hôtel de Clévans de Besançon.

Un fait divers de maCommune.info s’invite au Jamel Comedy club

INSOLITE • La troisième édition du festival Drôlement Bien s’est ouverte jeudi 16 janvier 2025 avec le spectacle du Jamel comedy club. Au cours de la soirée, l’actualité bisontine a d’ailleurs inspiré le maître de cérémonie Jamel Debbouze qui n’a pas manqué de citer l’un des articles de maCommune.info pour s’adonner à quelques plaisanteries. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.18
couvert
le 22/01 à 18h00
Vent
1.13 m/s
Pression
1006 hPa
Humidité
89 %