Le patrimoine Unesco de Bourgogne-Franche-Comté s’invite à Paris dans le métro

Du 12 au 18 septembre, 200 affiches représentant cinq site Unesco de Bourgogne-Franche-Comté embelliront 26 stations de métro juste avant le week-end des journées du patrimoine.

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Cette campagne de communication de rentrée dans le métro parisien est une première. Une opération de séduction autour de cinq affiches différentes mettant en scène huit biens inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco dans une ambiance muséographique à ciel ouvert.

« Les Grandes Signatures du Patrimoine Mondial de l’Unesco en Bourgogne-Franche-Comté. Faites un grand voyage à travers le temps. »

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Les cinq affiches présenteront tous les biens inscrits côte-à-côte dans les couloirs du métro, pour un impact visuel plus important : elle seront réparties sur 26 stations de métro dont "Charles de Gaulle Etoile", "Opéra" ou  Trocadéro. L’audience attendue de la campagne s’élève à plus de 4,3 millions de personnes et 27 millions d’occasions de voir.

La campagne renvoie les consommateurs vers le site  web : patrimoine.bourgognefranchecomte.com

La  Bourgogne-Franche-Comté est, avec la région Occitanie, en tête des région en nombre de   biens inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco

"C’est la première fois qu’une telle campagne touristique est organisée par une région. Nous avons voulu cette campagne aussi car plusieurs temps forts jalonnent cette année et l’année prochaine en lien avec nos 8 biens inscrits par l’Unesco au Patrimoine Mondial de l’Humanité" explique Loic Niepceron, le Président de Bourgogne-Franche-Comté Tourisme (CRT). "La proximité de la région avec le bassin parisien est aussi soulignée dans la campagne, avec mention des trajets TGV depuis Paris pour rappeler comme il est facile de venir".

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Les biens de Bourgogne-Franche-Comté inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco

La basilique et la colline de Vézelay inscrites en 1979

La basilique Sainte-Madeleine, église monastique du XIIe siècle, est un chef-d’œuvre de l’art roman bourguignon tant par son architecture que par ses chapiteaux et son portail sculptés, également inscrite au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en 1999.

L’Abbaye cistercienne de Fontenay inscrite en 1981

Fondée en 1119 par Saint Bernard, l’abbaye de Fontenay, à l’architecture dépouillée, avec son église, son cloître, son réfectoire, son dortoir, sa boulangerie et sa forge, illustre bien l’idéal des premières communautés de moines cisterciens.

De la Grande Saline de Salins-les-Bains à la Saline Royale d’Arc-et-Senans, inscrites respectivement en 2009 et 1982.

La Saline Royale d’Arc-et-Senans, près de Besançon, est l’œuvre de Claude Nicolas Ledoux. Sa construction est la première grande réalisation d’architecture industrielle qui reflète l’idéal de progrès du siècle des Lumières. La Grande Saline de Salins-les-Bains fut en activité pendant 1200 ans.  Elle abrite une galerie souterraine avec une pompe hydraulique toujours en fonctionnement.

Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France inscrits en 1998

Tout au long du Moyen Âge, Saint-Jacques-de-Compostelle fut la plus importante de toutes les destinations pour d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins devaient traverser la France, et plusieurs monuments historiques notables constituent l’inscription au patrimoine mondial. Le prieuré de La Charité-sur-Loire et la basilique de Vézelay en font partie, ainsi que la petite église d’Asquins à proximité de Vézelay.

Les Fortifications de Vauban inscrites en 2008

L’œuvre de Vauban comprend 12 groupes de bâtiments fortifiés et de constructions le long des frontières nord, est et ouest de la France. Ils constituent les meilleurs exemples du travail de l’architecte militaire de Louis XIV. Cette série comprend des villes neuves créées ex-nihilo, des citadelles, des enceintes urbaines à bastions et des tours bastionnées. En font partie les remarquables fortifications et la citadelle de Besançon.

Les Sites Palafittiques préhistoriques autour des Alpes inscrits en 2011

Ils regroupent, dans et autour des Alpes, 111 sites où se trouvent des vestiges d’habitats sur pilotis. Datant d’environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Les lacs de Chalain et de Clairvaux dans le Jura sont deux d’entre eux.

Les Climats du Vignoble de Bourgogne inscrits en 2015

Les climats sont des parcelles de vignes sur les pentes de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. Elles se distinguent par leurs conditions naturelles spécifiques (géologie, exposition, cépage…) et sont identifiées par rapport au vin qu’elles produisent. Ce paysage culturel est composé de deux éléments : le premier couvre des parcelles viticoles, les unités de production associées, des villages et la ville de Beaune. Le second est le centre historique de Dijon qui matérialise l’impulsion politique donnée à la formation du système des climats. Un exemple remarquable de production viti-vinicole développé depuis le haut Moyen Âge.

L’œuvre architecturale de Le Corbusier inscrite en 2016

Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, 17 sites répartis sur sept pays témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle. Ils reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d’œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète. Ce bien concerne en Bourgogne-Franche-Comté la chapelle Notre Dame du Haut à Ronchamp en Haute-Saône.

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