Pourquoi s'être porté candidat ?
Les "Savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art" comprennent l’artisanat horloger situé dans l’Arc Jurassien (Grand Besançon et Pays Horloger côté français). "A la croisée des sciences, des arts et de la technique, ces savoir-faire conjuguent des compétences individuelles et collectives, théoriques et pratiques, dans le domaine de la mécanique et de la micromécanique", précise le Grand Besançon. Dans cet espace franco- suisse, une grande diversité d’artisans, d’entreprises, d’écoles, de musées et d’associations valorisent et transmettent ces techniques manuelles, à la fois traditionnelles et tournées vers l’innovation.
Cette reconnaissance mondiale des traditions et savoir-faire artisanaux est un levier important pour la "mise en place d’actions transfrontalières en matière de formations, de partage de pratiques, de valorisation des lieux où l’activité horlogère est la plus dynamique", souligne le Grand Besançon.
"Une belle opportunité pour l'horlogerie régionale"
« Pratiques et transmission sont au cœur de cette candidature qui représente une belle opportunité pour l’horlogerie régionale. Les artisans indépendants et les entreprises, l’Observatoire – l’un des trois au monde à certifier les chronomètres – le Musée du Temps, l’offre de formations et l’activité de recherche, toutes les facettes de ce savoir-faire sont réunis à Besançon », souligne Jean-Louis Fousseret, Président du Grand Besançon et Maire de Besançon.
Pascal Curie, Vice-président en charge de la Prospective et de la stratégie territoriale, se félicite quant à lui de « l’excellente coopération avec les partenaires suisses et collègues du Pays Horloger, de la mobilisation enthousiaste des nombreux acteurs impliqués dans ce projet».
Pour le Pays Horloger, porteur du projet de Parc naturel régional du Doubs Horloger, son Président Denis Leroux précise : « la mise en valeur des savoir-faire et leur transmission, tout comme le développement des coopérations avec les territoires voisins permis par cette candidature, s’inscrivent pleinement dans les objectifs d’un Parc naturel régional ».
A propos du patrimoine culturel immatériel...
Avec la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ratifiée par la France en 2006 et par la Suisse en 2008, l’UNESCO entend documenter et sauvegarder les traditions et expressions orales, les arts du spectacle, les rituels et événements festifs, l’artisanat traditionnel ainsi que les savoirs et les pratiques concernant la nature.
A l’issue d’une procédure d’évaluation qui durera près de 18 mois, l’UNESCO devrait décider en novembre 2020 de l’inscription de cette tradition vivante sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Info +
La candidature portée par la Suisse a été préparée par l’office fédéral de la culture (OFC) avec un groupe de pilotage binational regroupant des artisans, des formateurs, des représentants de musées et de collectivités territoriales françaises : la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon et le Pays Horloger.
Cette candidature s’inscrit dans le projet de territoire du Grand Besançon et en concrétise l’une des ambitions stratégiques : la dynamisation de ses alliances, nous précise-t-on.