Patriat (LREM) "regrette" la décision de Hulot, qui ne lui paraît "pas justifiée"

Publié le 28/08/2018 - 17:45
Mis à jour le 28/08/2018 - 17:45

Le sénateur bourguignon  François Patriat (LREM) a regretté mardi auprès la décision de Nicolas Hulot de quitter le gouvernement, jugeant qu’elle n’était « pas justifiée » au regard des arbitrages obtenus par le ministre de la Transition écologique. De son côté Martial Bourquin, le sénateur PS du Doubs, cette démission symbolique marque la  « fin de l’illusion du Nouveau Monde selon Emmanuel  Macron« .

François Patriat © alexane alfaro ©
François Patriat © alexane alfaro ©

"Je regrette cette démission qui ne me paraît pas justifiée au vu de la réunion d'hier. Nicolas Hulot ne mesure pas le chemin parcouru, les succès qu'il a obtenus, et le nombre d'arbitrages rendus en sa faveur avec le soutien constant du président de la République", a affirmé le sénateur LREM et vice-président du groupe d'étude Chasse et pêche au Sénat.

"Pour Nicolas Hulot les choses ne vont pas assez vite, mais il ne mesure pas la différence entre l'urgence écologique et la gestion du temps de l'action gouvernementale dans une économie mondialisée", a-t-il poursuivi.

Patriat, présent à une réunion lundi à l'Elysée avec les chasseurs, affirme que la réunion s'est "bien passée", qu'il n'y avait "pas de tension".

"Il a obtenu des concession majeures", notamment la fusion de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), dont ne voulaient pas les chasseurs, a-t-il noté.

"C'est toute la grandeur et la faiblesse des écologistes. Ils sont passionnés, investis d'une mission. Mais ils ne prennent pas la dimension du rythme de l'écologie politique. L'écologie sociétale est une chose, l'écologie politique en est une autre", a-t-il conclu.

Pour le député de Paris LREM Gilles Le Gendre, l'ancien ministre de la Transition écologique a "oublié" qu'il y avait dans l'intitulé de son poste "le mot transition", qui "porte en lui la promesse de la progressivité de l'action".

"Aujourd'hui, on a compris que l'écologie nécessitait des transformations profondes de notre système productif, et non de simples mesurettes. Qui dit transformations profondes dit transformations lentes", a-t-il argué.

Pour le sénateur PS du Doubs Martial Bourquin, cette de?mission met en e?vidence "le manque de volonte? du gouvernement et du Pre?sident de mener une ve?ritable politique e?cologique". Mais c'est selon lui également tout un symbole et la "fin de l'illusion du Nouveau Monde selon Emmanuel  Macron".

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Budget : à Besançon, le Nouveau Front Populaire local milite contre un projet budgétaire “destructeur”

Le NFP local, ainsi que des associations et syndicats locaux qui soutiennent le programme du Nouveau Front Populaire, ont décidé d'organiser conjointement une conférence de presse jeudi 21 novembre à Besançon afin de dénoncer le budget du gouvernement Barnier et affirmer que d’autres choix sont possibles. Celles-ci ont notamment été présentées à l’intérieur d’une proposition de "contre-budget"émanant du NFP.

Agriculture : Annie Genevard sur le terrain d’une filière mobilisée

La ministre de l'Agriculture effectue jeudi 21 novembre 2024 dans le Pas-de-Calais sa première visite sur le terrain depuis le retour des paysans dans la rue, la mobilisation semblant désormais surtout se circonscrire aux actions des bonnets jaunes de la Coordination rurale. A Besançon, elle a rappelé vendredi dernier son soutien à la filière.

Budget Sécu : le Sénat vote une nouvelle “contribution” de 7h de travail sans rémunération par an

Faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus par an pour renflouer la Sécurité sociale ? C'est la mesure choc adoptée mercredi 20 novembre 2024 par le Sénat, qui plaide pour cette "contribution de solidarité" censée rapporter 2,5 milliards d'euros chaque année au secteur de l'autonomie.

Agriculture, mobilité, tourisme… Plus de 134 millions d’aides régionales votées en commission permanente

La commission permanente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s’est tenue vendredi 15 novembre 2024. Les élu(e)s ont voté pour 134,2 millions d’euros d’aides en faveur du territoire. Focus sur quelques dossiers.

À Besançon, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard annonce des mesures exceptionnelles

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, s’est rendue à titre personnel à Micropolis Besançon à l’occasion de Vache de Salon vendredi 15 novembre 2024. Aux côtés de Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, elle a annoncé que l’Etat et la Conseil régional allaient mettre oeuvre des mesures exceptionnelles face aux difficultés rencontrées dans la gestion des dossiers du FEADER.

Dominique Voynet en désaccord avec Annie Genevard sur la question des produits phytosanitaires

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, a indiqué dans un post Facebook le 14 novembre 2024 la création "d’un comité des solutions". Dominique Voynet, la députée du Doubs, dénonce lesdites solutions trouvées sur l’utilisation des produits phytosanitaires et des dérogations accordées.

Anne Vignot porte plainte contre Alexandra Cordier et l’ancien maire de Besançon

Suite aux 94.000€ perçus par Alexandra Cordier, collaboratrice de Jean-Louis Fousseret, lors de son licenciement le 1er janvier 2020, l’actuelle maire de Besançon, Anne Vignot, a tenu à porter plainte au nom de la Ville. Pour rappel, la somme qu’a reçue A. Cordier a été révélée dans un rapport d’observations de la Chambre régionale des comptes qui a été rendu public lors du dernier Conseil municipal.

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

L’Assemblée rejette le projet de budget 2025, le gouvernement se tourne vers le Sénat

Les efforts de la gauche n’y ont rien fait : la version « NFP compatible » du projet de budget 2025 a été rejetée mardi 12 novembre 2024 à l’Assemblée, notamment par les voix de la coalition gouvernementale et du Rassemblement national, l’exécutif pouvant désormais envoyer son texte vers un Sénat à la composition plus favorable.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.81
nuageux
le 24/11 à 21h00
Vent
5.43 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
91 %